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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


1.958 signatures contre la fermeture du refuge municipal en attendant la manif de tout à l'heure

Publié par vierzonitude sur 16 Janvier 2017, 13:19pm

La pétition lancé sur internet contre la fermeture du refuge municipal de Vierzon a déjà recueilli plus de 1.958 signatures.

Le Refuge Canin Municipal de Vierzon accueil depuis plusieurs années les chiens errants, abandonnés ou perdus et les proposent à l'adoption lorsque les maîtres ne sont pas retrouvés. Le Refuge fait  aussi pension, ce qui évite l’abandon massive pour les vacances. Les chiens du refuges sont baladés deux fois par jour, par des employés et des bénévoles dévoués. La municipalité a pour projet la fermeture du refuge. 
L'association Pattounes du Coeur lance une pétition contre la fermeture du refuge et vous invite à nous retrouver le Lundi 16 janvier, place de la Mairie à Vierzon, à 14 heures, pour exprimer notre mécontentement.

Municipalité de la ville de Vierzon: NON A LA FERMETURE DU REFUGE MUNICIPAL DE VIERZON

Municipalité de la ville de Vierzon: NON A LA FERMETURE DU REFUGE MUNICIPAL DE VIERZON

Le Refuge Canin Municipal de Vierzon accueil depuis plusieurs années les chiens errants, abandonnés ou perdus et les proposent à l'adoption lorsque les maîtres ne sont pas retrouvés. Le Refuge...

https://www.change.org/p/municipalit%C3%A9-de-la-ville-de-vierzon-non-a-la-fermeture-du-refuge-municipal-de-vierzon

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P
Paul
16/01/2017 13:48
Il y a un problème de diffusion de l'information et c'est sans doute ce qui était espéré par la municipalité. Suite à la marche-arrière du PDG municipal, nous sommes nombreux à avoir pensé que la manif. était annulée et il est trop tard pour revenir au point de départ. C'est bien dommage et ils vont bien rigoler !
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U
un autre
13/01/2017 08:35
C'est animé sur fb (tu sais que tu viens de Vierzon)...le dircab a fait des heures sup. :)<br /> <br /> https://www.facebook.com/groups/vierzon/?fref=ts
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U
un autre
12/01/2017 12:40
Les chiens ne votent pas...mais leurs maîtres si.
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C
Camille
12/01/2017 07:28
Sil aimait autant les chiens qu'il a prétendu aimer sa ville lors de ses derniers vœux, nous n'en serions pas à une pétition sur internet. Mais ces pauvres chiens partent avec un sérieux handicap: ILS NE VOTENT PAS !<br /> Aimer autant sa ville, l'aimer à en perdre la raison, l'aimer à en mourir, n'est-ce pas la révélation d'une forme d'inceste pour un maire ?<br /> Une mè(ai)re qui aimerait autant sa f(v)ille pourrait être soupçonnée d'un tel penchant.<br /> <br /> On a bien le droit de se payer sa tête autant qu'il se fout de notre gueule en osant nous faire une telle déclaration d'amour. Il n'a aucune décence, aucune créativité, aucune compétence de gestion. A quoi sert-il autrement qu'à fermer des services municipaux (refuge, serres,...) alors qu'il a englouti des sommes faramineuses dans des projets fumeux tels le bowling privé, l'office du tourisme, Saint Eloi, l'enlaidissement récent du Quai d'Yèvre, etc... Il est hyper dangereux pour notre ville, pour notre vivre ensemble. Il faut le stopper de toutes nos forces, lui et ses acolytes, à toutes les prochaines élections et boycotter tous ces discours ou réunions.
Répondre
C
Christelle
12/01/2017 07:06
Après la sévère débâcle qu'il va connaître aux législatives de juin prochain, il va être un politique errant sans collier. Où donc va-t-il alors se réfugier ?
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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