Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Vierzon, 239ème ville sur 304 où il fait bon vivre, ce n'est pas brillant mais nous ne sommes pas derniers !

Publié par vierzonitude sur 23 Juillet 2015, 19:41pm

Bon, ce n'est pas la cata mais ce n'est pas brillant. Vierzon est 239 è dans le classement des villes où il fait non vivre sur 304 villes. Bourges se classe 143è et Saint-Amand-Montrond 251è. Mais Vierzon est devant Issoudun (248è) et même devant Nevers (244è) mais loin derrière Romorantin (188è).

Vierzon, 239ème ville sur 304 où il fait bon vivre, ce n'est pas brillant mais nous ne sommes pas derniers !

Méthodologie de l'infographie animée

Pour mesurer la qualité de vie en France, « Les Echos » ont utilisé un découpage par zone d’emploi. Définie par l’Insee comme pertinent pour les diagnostics locaux, chaque zone est classée selon neuf critères économiques et sociaux.
Une moyenne de ces neuf indicateurs a permis d’établir un classement global qui ressort en couleur sur la carte : les zones près de la Suisse, dans le Grand Sud-ouest et en Bretagne ressortent en turquoise, avec des niveaux de qualité de vie élevés, alors que les régions du Nord, la Côte d’Azur et le Centre, en rouge, s’en sortent mal.

Où fait-il bon vivre en France ?

Où fait-il bon vivre en France ?

Premier du classement général, le Genevois détient certes le plus faible taux de pauvreté en France et la deuxième meilleure croissance démographique mais se situe loin, à la 178e place, pou...

http://www.lesechos.fr/politique-societe/regions/021154921859-ou-fait-il-bon-vivre-en-france-1137323.php

La carte est un classement de la qualité de vie en France par zone d'emploi. Il y a 304 zones d'emploi en France, à l'exclusion de la Guadeloupe, de la Martinique, de Mayotte et de la Réunion. Celui-ci est basé sur une moyenne des classements de chaque zone en fonction de neuf critères. Toutes les données viennent de l'Insee et les chiffres sont les plus récents disponibles.

Variation de la population, en %, de 2006 à 2011.
Espérance de vie, moyenne des hommes et des femmes,
en années (par département).
Revenus des ménages, en euros, médiane en 2010.
Taux de pauvreté, en % de la population,
par département, en 2011.
Familles monoparentales, en % des ménages
(par département).
Taux de chômage en % de la population active (T2 2014).
Salariés précaires, avec contrat à durée déterminée (CDD), en intérim, en emploi aidé,
en apprentissage, et stage, en % des salariés.
Diplômés du supérieur, en % .
Licences sportives, en % des 20-60 ans (par département).

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Le patrimoine industriel dans l'indifférence
Le patrimoine industriel dans l'indifférence
Juxtapositions, Vierzon d'hier et Vierzon d'aujourd'"hui, une expo de Coralalune
Juxtapositions, Vierzon d'hier et Vierzon d'aujourd'"hui, une expo de Coralalune
Pauline, le retour !
Pauline, le retour !
Sur la scène ouverte du Café O'Berry
Sur la scène ouverte du Café O'Berry
Des voleurs Bisounours volent la machine à barbe à papa du parc Pinocchio !
Les rois du Bitcoin sont Vierzonnais
Commenter cet article
C
chat noir
16/07/2015 23:33
Y'a d'la joie, bonjour, bonjour les hirondelles<br /> Y'a d'la joie, dans le ciel par-dessus le toit<br /> Y'a d'la joie et du soleil dans les ruelles<br /> Y'a d'la joie, partout y'a d'la joie.<br /> Tout le jour, mon coeur bat, chavire et chancelle<br /> C'est l'amour qui vient avec je ne sais quoi<br /> C'est l'amour, bonjour bonjour les demoiselles<br /> Y'a d'la joie, partout y'a d'la joie.<br /> <br /> Y'a plus d'boulanger qui bat la pâte à pleins bras<br /> Il fait plus d'bon pain, plus de pain que j'ai plus faim<br /> On voit le facteur qui s'envole là-bas<br /> Comme un ange bleu portant ses lettres au Bon Dieu<br /> Miracle sans nom, à la station schell <br /> On ne voit plus l'eau sortir du tunnel<br /> Grisé de boues , de silences et de pleurs <br /> Elle court en dessous , elle court à toute vapeur.<br /> <br /> Y'a d'la joie, les fours bandeaux partent en balade<br /> Comme des dingues , ils sautent dans le Cher à pieds joints<br /> Puis ils chantent tant pis si on est tous malade<br /> On s'embêtais tous seul dans nos coins.<br /> Y'a d'la joie, le percepteur met sa jaquette<br /> Plie boutique et dit d'un air très doux, très doux<br /> Bien l'bonjour, pour aujourd'hui, finie la quête<br /> Gardez tout, messieurs, gardez tout.<br /> <br /> Mais voilà qu'soudain je m'éveille à Vierzon <br /> Donc, j'avais rêvé, oui car le ciel est gris<br /> Il faut se lever, se laver, se vêtir<br /> Et ne plus chanter si l'on n'a plus rien à dire<br /> Mais je crois pourtant que ce rêve a du bon<br /> Car il m'a permis de faire une chanson<br /> Chanson de printemps, chansonnette d'amour<br /> Chanson de vingt ans, chanson de toujours.<br /> <br /> Y'a d'la joie, bonjour, bonjour les hirondelles<br /> Y'a d'la joie, dans le ciel par-dessus le toit<br /> Y'a d'la joie et du soleil dans les ruelles<br /> Y'a d'la joie, partout y'a d'la joie.<br /> Tout le jour, mon coeur bat, chavire et chancelle<br /> C'est l'amour qui vient avec je ne sais quoi<br /> C'est l'amour, bonjour les demoiselles<br /> Y'a d'la joie, partout y'a d'la joie.<br /> Charles trenet
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents