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Vierzonitude

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Chemin du Perdrier : panneaux mis et panneaux retirés !

Publié par vierzonitude sur 17 Septembre 2015, 18:00pm

Chemin du Perdrier : panneaux mis et panneaux retirés !

Les riverains du chemin du Perdrier, aux Forges, sont soulagés, expliquent-ils à Vierzonitude. Les affreux panneaux de stationnement interdit qui avaient fleuri le 28 août dernier viennent d'être retirés, manu militari, le merdredi 16 septembre... C'est vrai que c'est pratique d'avoir un élu de la majorité élu dans sa famille, ça facilite grandement les prises de décision... même à 'lencontre de la plus élémentaire démocratie.
Figurez-vous qu'un beau matin du 28 août, les riverains du chemin du Perdrier, (habitants des lotissements) se réveillent avec un panneau d'interdiction de stationner à l'angle de la rue de la Plaisance et du chemin et un autre dans le virage. Plus question de stationenr sur le trottoir devant chez eux ou de recevopir des amis ou de la famille. Etrangement, cette interdiction de stationner ne concerne pas tous les riverains du chemin... Il y avait ceux qui devaient garer leurs bagnoles ailleurs, loin, et d'autres qui pouvaient toujours garer leurs bagnoles devant chez eux. Pourquoi se gêner ?
Les riverains, piqués au vif, embrayent et pétitionnent. Le document arrive sur le bureau du maire qui reçoit les riverains en question, expliquent encore ces derniers. Promesse est faite de dézinguer les panneaux, même provisoires. Promesse tenue. Mais les riverains ne sont pas au bout de leurs surprises. Car ils ont découvert une série de procès-verbaux qui arrivent dans leurs boîtes à lettres dont certains, s'offusquent des habitants, sont datés du 29 août, lendemain de la pose des panneaux à... 23h20 ! Faut-il être de la maison de la rue Mac-Nab pour avoir envie de verbaliser ses propres voisins quand ils dorment ? Ce n'est vraiment pas gentil du tout...

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S
SWING
17/09/2015 21:26
23 h20: la nuit, tous les chats sont gris.<br /> Beaucoup de réunions du Ku Klux Klan se tiennent surtout la nuit. Au niveau hiérarchique et grade, le membre de cette organisation qui se trouve chargé de la sécurité est appelé: NIGHTHAWK. qui désigne un volatile et qui signifie: LE FAUCON DE NUIT ! en raison de la robe de couleur noire qu'il porte. Pour terroriser, des membres du Ku Klux Klan effectuent des chevauchées pour faire croire qu'ils sont les fantômes de --------- Marie Pervenche peut-être.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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