Notre opposition municipale vierzonnaise semble ne pas assumer, dans ses grandes largeurs, son dernier vote le samedi 19 septembre : en effet, ce jour-là, lors d'un conseil municipal extraordinaire, l'opposition vote avec le Parti communiste et le Front national, contre la baisse des dotations d'Etat. Normal, l'appel avait été lancé par un maire de droite, François Barouin, il faut obéir aux ordres.
Jeudi soir, lors d'un conseil communautaire, l'opposition vierzonnaise renvoie dans les cordes ses nouveaux amis du P.C qui appellent l'opposition vierzonnaise à intervenir auprès de Rémy Pointereau, sénateur de droite, à propos de l'intercommunalité et des bassins de vie. L'opposition s'étonne que la majorité communautaire se soit adressée à elle pour un coup de main.
Mais quand on vote ensemble, on est copains non ? Et on demande facilement un coup de main aux copains. C'est là où la logique politicienne dépasse l'entendement citoyen : pour des raisons obscures de stratégie anti-socialiste, on vote avec ses "ennemis" politiques.
Mais dans un cadre plus local, plus citoyen dirons-nous, on dit à la majorité de se débrouiller toute seule. Une logique... perturbante qui ne fait que brouiller les codes locaux. Mais il ne faut pas le souligner car qui le ferait, serait immédiatement renvoyé dans les cordes d'un anarchisme outrecuidant et profondément passéiste...
Et puis, qui ne vote pas pour l'opposition n'est pas digne de critiquer ses positions, ni ses choix. Qui ne vote pas tout court encore pire... Ne peuvent comprendre que les électeurs qui, justement, ne font pas l'effort de comprendre mais obéissent juste aux consignes de vote. La différence entre un citoyen derrière son écran et un politique sur le terrain, c'est que le citoyen subit ce que le second tente de faire. Et qu'il n'a pour seule arme, qu'une critique de ce qui se passe sous ses yeux. N'en déplaise à ceux qui sont concernés.