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Vierzonitude

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Pas d'union entre le Front de gauche et les écolos aux régionales

Publié par vierzonitude sur 30 Septembre 2015, 06:01am

Régionales : un sondage donne l'union de la droite et du centre en tête avec 40 % des voix

Régionales : un sondage donne l'union de la droite et du centre en tête avec 40 % des voix

L'institut de sondage Ifop a réalisé un sondage autour des intentions de vote pour les prochaines régionales du 6 et 13 décembre. Un échantillon de 720 personnes ont été ainsi interrogées e...

http://www.leberry.fr/cher/actualite/pays/bourges-et-environ/2015/09/29/regionales-un-sondage-donne-l-union-de-la-droite-et-du-centre-en-tete-avec-40-des-voix_11603781.html

Selon le site Mag Centre, les écologistes de la région Centre Val de Loire partiront seuls aux élections régionales laissant le Front de gauche seul face à son destin. La promesse d'union du candidat tête de liste qui veut pas être élu car il cumule déjà le mandat de maire et député Nicolas Sansu s'envole donc.

Or, le Front de gauche présente Nicolas Sansu (PC), le député-maire de Vierzon qui a d’ores et déjà annoncé qu’il ne siégera pas au conseil régional s’il est élu. De même le Front de gauche a bien l’intention de présenter d’autres candidats comme Jean-Michel Bodin (Indre-et-Loire) ,marc Brynhole (Loiret) plusieurs fois élus dans l’hémicycle régional alors que les écologistes militent pour une limitation des mandats dans le temps. Lors d’une conférence de presse, Nicolas Sansu (PC) avait aussi donné l’impression de forcer la main aux écologistes ce qui n’a pas vraiment plu à Charles Fournier, la tête de liste EELV et à ses amis."

Voilá qui réduit la voilure du Front de gauche et ses prétentions à vouloir botter le postérieur du Part socialiste. Comme corollaire à une éventuelle union, les écolos avaient mis dans la balance le non cumul des mandats et là les communistes ne sont pas prêts à lâcher la tirelire.

Sept listes devraient donc être au départ le 6 décembre au premier tour des régionales, PS-PRG, LR-UDI, FN, Debout la France, Front de gauche, Lutte ouvrière, EELV. D'après un sondage Ifop, le Front de gauche est crédité de 9% au premier tour et rentre au bercail au second, mais l'Union de la gauche serait battue...

Pas de liste d'union entre le Front de gauche et les écologistes

Pas de liste d'union entre le Front de gauche et les écologistes

Le week-end dernier les écologistes d'EELV (Europe écologie les Verts) ont finalisé leur programme pour les élections régionales des 6 et 13 décembre. C'est maintenant certain, en Centre-Val ...

http://www.magcentre.fr/81853-pas-de-liste-dunion-entre-le-front-de-gauche-et-les-ecologistes/

Pas d'union entre le Front de gauche et les écolos aux régionales
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T
thierryexpat18
30/09/2015 08:32
Enfin un groupe politique qui... prend ses responsabilités et qui ose "mouiller" la chemise. Espérons pour eux, qu'il en tire profit !
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T
TIRE BOUCHON
29/09/2015 23:07
Pour ces Régionales, je réclame un peu de décence. Je demande le droit de mourir dans la dignité pour le parti communiste. Si le candidat factice (un ersatz disent les Allemands, une sorte de saccharine) tête de liste Front de Gauche – PC a été choisi en la personne du très dépensier Saccharine vierzonnais, c’est parce que les Communistes deviennent une espèce en voie de disparition. La direction de ce parti d’antan en est donc réduite à utiliser un kit anti-crevaison avec lequel la vitesse et la distance pouvant être parcourue sont très limitées. Tout comme le candidat désigné, ce kit n’est qu’une solution provisoire qu’il vaut mieux éviter d’utiliser pour des raisons évidentes de sécurité, principalement dans le domaine des dépenses à maîtriser et des investissements opportuns. Donc, pour éviter tout risque de dérapage de vos impôts locaux, optez pour une vraie roue équipée d’un pneumatique de haute fiabilité.<br /> Il faut remarquer que le mot Saccharine utilisé ci-dessus résonne comme certains patronymes originaires d’un grand pays de l’est : Pouchkine, Gagarine , Poutine, Potemkine et, bien sûr, Lénine----<br /> Une idée : Gilbert Bécaud mentionnait le café Pouchkine. Pourquoi pas le café Saccharine dans les murs de l’office de tourisme vierzonnais ? On pourrait y demander les services de Nathalie, la guide russe de Gilbert Bécaud, vous savez, celle qui avait les cheveux blonds, son guide. Ou, encore mieux : il avait les idées courtes, mon guide, Saccharine, ---- Parce que la saccharine, c’est comme le Canada Dry, ça a le goût d’un candidat, ça a l’aspect d’un candidat, mais ce n’est pas un vrai candidat. Remarquez, tant mieux pour lui, parce que vu la piquette ----<br /> <br /> Et bravo aux Ecolos qui gagnent en respectabilité pour leur décision d’y aller sans acoquinage. Un pneu écolo, c’est quand même meilleur pour la ville qu’un kit de dépannage ou qu’une bande centrale effacée.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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