Originaire de Vierzon, Giséla Étienne est arrivée à Châteaulin, en Bretagne, en 1957. Passionnée par les planches « depuis toute petite », elle a monté le Théâtre du Miroir en 1988. 27 ans après, et autant de pièces, l'impétueuse comédienne et metteur en scène raconte sa famille, à la ville comme à la scène, explique le Télégramme. ce qui est fantastique, c'est qu'elle 'na pas oublié Vierzon et le journaliste la décrit, dabord, comme une Vierzonnaise !
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Giséla Étienne. La maman du Miroir
Originaire de Vierzon, Giséla Étienne est arrivée à Châteaulin en 1957. Passionnée par les planches " depuis toute petite ", elle a monté le Théâtre du Miroir en 1988. 27 ans après, et au...
« Vous êtes sympa pour un journaliste ». Patatras. Giséla Étienne a encore parlé trop vite. « Je suis comme ça. Je dis les choses comme elles viennent ». Ne changez rien Giséla, c'est comme ça que les gens vous aiment : spontanée et passionnée. Passionnée de théâtre bien sûr. « Avec la cuisine et le jardin, c'est tout ce que je sais faire ». Giséla sait aussi faire des enfants. Elle en a six. « Mon aîné a 60 ans et ma cadette 51. Je les ai tous eus avant mes 27 ans. Et à chaque fois, j'ai alterné : un gars, une fille ». « Je suis une grande gueule » Ses enfants ont tous suivi une scolarité en breton, dans la maison familiale, « Men ar ya », construite en 1957 au milieu des champs de Ty Carré. « J'ai dû apprendre le breton pour seconder mon mari », raconte la Vierzonnaise qui a rencontré Guy du côté de Châteauroux. Le neuropsychiatre, qui s'en est allé le 6 janvier dernier, avait fait sa carrière à la clinique Kerfriden. C'était aussi un linguiste réputé dans les milieux universitaires. On lui doit de nombreuses (et précieuses) publications en breton. « Lui, c'était le scientifique rigoureux et moi, la grande gueule. Mais chaque fois que je rentrais tard d'une représentation, il se levait pour me demander comment ça s'était passé ». Le théâtre, Giséla est tombée dedans lorsqu'elle était toute petite. « À l'école maternelle, j'improvisais des histoires quand je voulais obtenir quelque chose de la maîtresse. Aujourd'hui encore, je me démerde tout le temps pour avoir ce que je veux ». On ne dit pas de gros mots dans le journal Giséla. « Il en fait des manières le journaliste », lance-t-elle dans un de ses célèbres fous-rires.