Ca y est !! L'opposition centriste vierzonnaise vient de s'apercevoir, longtemps après tout le monde, que le projet de fusion des communautés de Vierzon et de l'agglo de Bourges, portée par les maires de Vierzon et de Bourges, est " un « coup » politique qui sert le candidat Nicolas Sansu en campagne pour les régionales, ainsi que Pascal Blanc, dont la commune est en grande difficulté financière. " Sans blague ! Il a fallu du temps, à l'opposition, pour pondre cette évidence. Pourtant, dès l'annonce faite par la presse locale, la chef de file de l'opposition s'était empressée de déclarer ceci, sur les réseaux sociaux : " "On voit bien que quand l'intérêt public prime, des formations différentes peuvent s'entendre et construire un projet commun qui prenne en compte leurs identités", soutenant même que les analyses politiques de Vierzonitude tendaient au ridicule. En politique, la spontanéité ne vaut que si les déclarations sont lumineuses. Sinon, on s'abstient et on boit frais. D'ailleurs, on peut lire dans la presse locale que l'opposition revient bien sur ces déclarations : " Nous avons "spontanément apprécié la volonté des maires de Bourges et Vierzon de dépasser les clivages politiques et les blocages territoriaux pour créer un projet de rapprochement Bourges-Vierzon."
Spontanément oui, bien sûr. A force de oui-ouisme et de bons sentiments, on en oublie surtout ce pour quoi on a été élus. Malgré tout, ajoute l'opposition, "une telle idée présente bien des avantages : plus de marges de manœuvre financières, alors que les communes connaissent toutes des difficultés budgétaires; plus de force pour nos territoires dans la Région; plus de coopération sur certains services." Il ne faut pas perdre la face. Jusqu'à ce que le mordant politique revienne enfin : "Mais, après analyse, nous voyons dans cette annonce médiatisée un « coup » politique qui sert le candidat Nicolas Sansu en campagne pour les régionales, ainsi que Pascal Blanc, dont la commune est en grande difficulté financière.
Pour le reste, "il est donc évident que ce projet est actuellement irréalisable et irréaliste. C'est un effet d'annonce qui ne dépassera pas les bureaux de la préfecture. Trop de barrières politiques, techniques, juridiques... existent, et il reste trop peu de temps pour les lever. Il faudrait aussi bien peser l’impact d’un tel rapprochement sur l’ensemble du département, ce qui n'a visiblement pas été fait", déclare l'opposition.
"Plus sérieusement et plus efficacement, Vierzon pourrait déjà proposer à Madame la Préfète la création d'une vraie agglomération avec les communautés de communes voisines des Vals de Cher et d’Arnon, des Villages de la Forêt et des Terres d’Yèvre. Cela apporterait une souplesse financière et offrirait des meilleurs services à nos concitoyens, qui ont besoin d'avoir des collectivités dont les territoires correspondent aux bassins de vie actuels." Il faudrait peut-être que les composantes de droite de l'opposition vierzonnaise disent enfin à ceux (de droite) qui bloquent le mariage des intercommunalités (de droite) avec Vierzon qu'il faut arrêter de camper sur des positions féodales. Mais apparemment, ce genre de réactions n'est pas aussi "spontanées" que des déclarations dont on se passerait bien.
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