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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Chers Vierzonnais, balayez, désherbez, goudronnez et surtout payez vos impôts !

Publié par vierzonitude sur 6 Novembre 2015, 15:20pm

Bougez-vous la graisse bande de faineants de Vierzonnais ! Au lieu de vous plaindre, comme l'opposante centriste, Nadia Essayan, l'a fait cette semaine, que cette ville est sale, désherbez-vous même votre trottoir. "La ville n'est pas sale, dit une élue lors des Assises de la citoyenneté dans la presse locale, pour une herbe qui pousse ça et là et si c'est devant chez vous, il suffit de l'arracher, c'est un geste simple".
C'est vrai que les élus ont tellement l'habitude de balayer devant leur porte qu'ils demande aux Vierzonnais de le faire. D'ailleurs, bande d'assistés, courbez l'échine et ramassez les feuilles sur les trottoirs, balayez les papiers gras, et pusique vous êtes bien partis, bouchez les trous des rues, re-goudronnez les trottoirs à vos frais. Ca c'est du développement durable !
Bande de Vierzonnais, va ! Au lieu de hurler que tout va mal, faites en sorte que tout aille bien. Faites le travail à la place de la ville. D'ailleurs, si vous pouviez cirer les pompes de vos élus, pas quand ils passent dans vos rues, ils ne s'y rendent jamais, non, à la sortie de la mairie par exemple. Et n'oubliez pas aussi de balayer devant chez eux. Certains quartiers ne voient la balayeuse qu'une fois par an quand la réunion de quartier s'y déroule ! Franchement, ils nous prennent pour des idiots, nos élus non ? Dans certains quarteirs, s'il fallait attendre la balayeuse, on croulerait sous le simmondices ! Remarquez, il faut bien que la ville fasse des économies pour les jeter ensuite par les fenêtres, dans un bowling, l'installation d 'une entreprise, l'achat d'une ancienne église et sa rénovation on en passe et des meilleurs !

Oui, la ville est sale, n'en déplaise à ceux qui n'y marchent jamais ! - Vierzonitude

Oui, la ville est sale, n'en déplaise à ceux qui n'y marchent jamais ! - Vierzonitude

Oui, la ville de Vierzon est sale. Sale dans le sens où les papiers traînent, où les Vierzonnais ont le culte de la poubelle sur le trottoir, du sac éventré sur la voie publique. Oui, cette vi...

http://www.vierzonitude.fr/2015/11/oui-la-ville-est-sale-n-en-deplaise-a-ceux-qui-n-y-marchent-jamais.html

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E
Evidentee
07/11/2015 11:36
L'élue en question habite Mereau, le pays où les impôts sont moins chers.
Répondre
C
chat noir
07/11/2015 13:05
Évidentee attention si cela est faux c'est de la diffamation publique c'est très grave. Si cela est vrai c'est très grave car cette personne ne peut pas être élue à Vierzon si elle habite moreau, et doit alors ce démettre immédiatement de ces fonctions municipales, de grès ou par jugement du tribunal administratif
E
et en conclusion
06/11/2015 22:16
« la richesse associative sportive, culturelle et de solidarité de la ville » qui doit permettre de « développer et préserver le vivre-ensemble » dans un pays qui traverse « une crise économique et morale » importante. « Ces exercices de démocratie participative sont des espaces de dialogue et de liberté », veut rassurer l'élue avant de laisser la salle s'exprimer. ... dixit Le Berry <br /> <br /> en fait, ils parlent d'abord, disent que tout est bien ainsi, et qu'ils sont merveilleux ... ensuite , les habitants n'ont qu'à faire avec
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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