Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


La campagne vierzonnaise aussi sent le facho

Publié par vierzonitude sur 7 Décembre 2015, 08:11am

La campagne vierzonnaise aussi sent le facho

Brinay, Cerbois, Chéry, Dampierre-en-Graçay, Foëcy, Genouilly, Graçay, Limeux, Lury-sur-Arnon, Massay, Méreau, Méry-sur-Cher, Nançay, Nohant-en-Graçay, Preuilly, Quinçy, Saint-Laurent, Saint-Outrille, Thénioux, Vouzeron... Touces commuens ont placé le Front national en tête. Y compris des communes communistes comme Dampierre-en-Graçay, Foëçy, Graçay, Saint-Laurent...
La commune de Lazenay, celle du sénateur Rémy Pointerau a mis la liste de droite en tête mais le F.N juste derrière, à deux voix près... Saint-Hilaire-de-COurt, a mis le Front de gauche en tête mais le F.N tout de suite derrière, à 12 voix près... Méreau, labanlieue vierzonnaise, avec ses pavillons coquets, sa situation fiscale envieuse, ses Vierzonnais qui s'y prennent pour payer moins de taxes locales et de taxes foncières, qu'à donc à craindre Méreau pour que 339 électeurs mettent le F.N en tête ? Où est le problème là ? Le F.N, loin devant la liste de droite (129 voix de plus). Graçay, fief communiste par excellence, n'a pas non plus réussi à endiguer la vague F.N plaçant le Front de gauche derrière avec 69 voix de moins. Chéry et ses 165 inscrits, 88 votants trouvent le moyen de donner 35 voix au Front national. On pourrait continuer longtemps comme ça, et ce n'est qu'un constat. Où sont les véritables explications alors que les petites communes du Vierzonnais ont majoritairement voté plus que Vierzon, sauf Foëçy, Quinçy, Méreau par exemple. Seulement une vingtaine de communes dans le Cher n'ont pas mis le F.N en tête. On se rassure comme on peut.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Radio Tintouin à la télé
Radio Tintouin à la télé
Magnifique architecture
Magnifique architecture
Le beau square Emile Péraudin
Le beau square Emile Péraudin
Rosacanine ouvre le P'tit printemps du café O'Berry
Rosacanine ouvre le P'tit printemps du café O'Berry
Plus de 10.000 Vierzonnais ne se sont pas déplacées, le prix du mépris
Nous, à Vierzon on ne veut pas forcément redevenir ce que l'on était, juste avoir des rêves pour devenir autrement
Commenter cet article
T
Tifa
08/12/2015 22:41
Au vu de cet article, vous exposez clairement votre opinion politique, moi qui pensais ce blog en dehors de ce type de ... Jeu.... Les politiciens sont tous les memes, on a juste a regarder la longue liste de promesses non tenu par les precedants presidents et leurs parties ... Quand la politique arretera de puer le pognon et les paroles en l'air, on pourrat voir plus clair ...
Répondre
C
chat noir
12/12/2015 13:03
"vous exposez clairement votre opinion politique " ??? De quoi parle t'ont précisément ? La défense idéologique d'un parti politique ? Faire de la politia ou de la politis ici est essentiel, ne vous en déplaise cher tifa, et ceci n'est pas cela. <br /> <br /> Nul part ailleurs à Vierzon cela n'existe. Faite des critiques constructives sans lieu commun s'il vous plaît. Être contre un parti extrêmement totalitaire encore plus que les autres me paraît pas "faire de la politique" comme vous dites, mais est un positionnement citoyens de la politis, nuance . Je sais c'est pas facile à comprendre quant on est un enfant administré, svp faites un effort et ne resté pas dans cette paresse intellectuelle. Alimentez ce blog de votre intelligence, les choses précieuses et rare se deffendent, sauf si vous êtes un troll.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents