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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Et encore 17.300 euros de travaux à l'office de tourisme !

Publié par vierzonitude sur 21 Janvier 2016, 14:30pm

Et encore 17.300 euros de travaux à l'office de tourisme !

744 030,12 euros : c'est ce que la communauté de communes de Vierzon va verser, comme subvention d'équilibre, à l’Office de tourisme. Une paille ! Pour quel tourisme ? Mystère ? Pour l'épicerie peut-être ? Ça deviendrait quand même une franche rigolade si ce n'était pas avec notre pognon que nos chers élus communautaires avaient acheté l'immeuble, aménagé l'immeuble, ouvert une épicerie... Et maintenant, il faut aussi prévoir des travaux d’aménagement d’une salle de réunion et d’une vitrine isolante à l’Office de tourisme pour 17.300 euros. Vitrine isolante sans aucun doute pour l'épicerie ? Et dire qu'à deux pas de l'office de tourisme, une alimentation générale a ouvert ses portes. pourquoi ne pas leur confier la vente des gâteaux secs et des sirops ? Ça coûterait moins cher aux contribuables !

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T
thierryexpat18
21/01/2016 20:40
Cela devient indécent ! Jusqu'où iront-ils ?........Bravo Vierzonitude continuez à nous donner ce type d'infos ! et j'ose vous dire bonne année 2016 ainsi qu'aux internautes !
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V
vierzonitude
21/01/2016 20:43
Merci !
C
Coucou Cemoi
21/01/2016 19:23
Plutôt que le montant des subventions, pourrait on nous indiquer le salaire des épiciers et du chef épicier de cet ....... Office de Tourisme ???? .......... . Sont ils commerçants, artisans, ou FONCTIONNAIRES aux primes substantielles ???? Merci de ces informations INDISPENSABLES !
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C
chat noir
21/01/2016 16:40
C est pas.tant les subventions le probleme, mais bien comment elles sont utilisees. On pourrait imaginer des subventions qui soutiendraient tout les commerces locaux en difficultes, et pas seulement des structures speudo-municipales. <br /> <br /> Le probleme est bien des choix de gestion, pour les uns ( les gros) c est loppulance , pour les autres ( les petits ) c est coucou ballon et ils ferment. On est bien la dans une gestion abracadabranquestre, de prendre aux pauvres pour donner aux riches. Mais tant que personne ne dit mots , nous sommes dans le meilleurs des mondes qui consent. A bon entendeur
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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