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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le député de Vierzon déchu de son rapport parlementaire repart à l'attaque !

Publié par vierzonitude sur 14 Janvier 2016, 21:43pm

Ils ne peuvent pas s'en empêcher ! Se faire mousser sans arrêt, poursuivre un objectif (ce peut être une qualité) purement politicien (c'est un défaut). Le maire de Vierzon, député déchu de son rapport parlementaire sur les conséquences de la baisse des dotations d'Etat pour les collectivités a remis le couvert. Pour cautionner son entêtement et ne pas perdre la face, ce coup-ci, il a demandé à une délégation de Vierzonnais choisis sans doute par le plus pur hasard de l'accompagner auprès de la nouvelle Préfère avec une autre caution, plus symbolique, celle d'un élu socialiste. Et c'est repartir mon quiqui ! Les dotations d'Etat bla bla empêchent de faire bla bla... Et si la ville de Vierzon faisait déjà avec ce qu'elle a au lieu de se plaindre de ce qui lui manque. Mais non, il faut bien faire de la politique. En revanche, une délégation chez la Préfète pour parler commerce, ça, ce n'est pas demain la veille. Comme le dit François Dumon, qui faisait partie du voyage en sous-préfecture, à la rencontre de la Préfète, après tout, ailleurs c'est pareil. Pas tout à fait : ailleurs, ils n'ont pas tous des élus qui passent leur vie à consumer l'argent public parce qu'ils ont fait de la politique un métier et des questions politiques leur fond de commerce. Pendent ce temps-là, Vierzon se casse la gueule. Et nos élus regardent ailleurs...

Baisse des dotations : le rejet du rapport de la commission d'enquête passe mal

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Nicolas Sansu est " estomaqué ". Désigné en juin dernier rapporteur de la commission d'enquête visant " à évaluer les conséquences sur l'investissement public et les services publics de prox...

http://www.lagazettedescommunes.com/422768/baisse-des-dotations-le-rejet-du-rapport-de-la-commission-denquete-passe-mal/

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J
jean
17/01/2016 05:20
alors là excellent! le gars il va chougner chez la préfète! trop fort. prend tes c....... et remet un peu d'ordre dand ta ville nicolo ! <br /> j'y crois pas : "maîtresse , le vilain état y m'embête , y m'donne plus de sou! à cause de lui si ça se trouve je vais augmenter les impots locaux!"<br /> ah ah ah ! mdr! pitoyable.
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C
Coucou Cemoi
15/01/2016 09:21
Nos ancêtres avaient trouvé le seul remède : LA GUILLOTINE ! ............ LOL !
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C
chat noir
14/01/2016 22:34
Paul Simon<br /> sounds of silence<br /> <br /> Bonsoir ténèbre, mon vieil ami,<br /> Je suis venu discuter encore une fois avec toi<br /> Car une vision qui s’insinue doucement en moi,<br /> A semé ses graines durant mon sommeil<br /> Et la vision qui fut plantée dans mon cerveau, demeure encore<br /> A l’intérieur, le son du silence<br /> <br /> Dans mes rêves agités j’arpentais seul,<br /> Des rues étroites et pavées<br /> Sous le halo d’un réverbère,<br /> Je tournais mon col à cause du froid et de l’humidité<br /> Lorsque mes yeux furent éblouis par l’éclat de lumière d’un néon,<br /> Qui déchira la nuit et atteignit le son du silence<br /> <br /> Et dans cette lumière pure je vis,<br /> Dix mille personnes, peut être plus<br /> Des gens qui discutaient sans parler,<br /> Des gens qui entendaient sans écouter<br /> Des gens qui écrivaient des chansons qu’aucune voix ne partageait jamais,<br /> Et personne n’osa déranger le son du silence<br /> <br /> Idiots, dis-je, vous ignorez,<br /> Que le silence, tel un cancer, grandit<br /> Entendez mes paroles que je puisse vous apprendre,<br /> Prenez mes bras que je puisse vous atteindre<br /> Mais mes paroles tombèrent telles des gouttes de pluie silencieuses,<br /> Et résonnèrent dans les puits du silence<br /> <br /> Et ces gens s’inclinaient et priaient<br /> Autour du dieu de néon qu’ils avaient créé<br /> Et le panneau étincela ses conseils<br /> A travers les mots qu’il avait formés<br /> Et le panneau dit : les mots des prophètes<br /> Sont écrits sur les murs du métro<br /> Et des halls d’immeubles.<br /> <br /> Et murmurés à travers les sons du silence »
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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