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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le maire de Vierzon a inspiré une réplique du film "Tous schuss" dont Vierzon est la vedette !

Publié par vierzonitude sur 24 Janvier 2016, 12:20pm

Le maire de Vierzon a inspiré une réplique du film "Tous schuss" dont Vierzon est la vedette !

Vierzonitude vous le narrait, il y a quelques jours : le film "Tout schuss", sorti le 13 janvier dernier avec José Garcia parle de Vierzon à tout bout de champ. D'avis de cinéphile, le film est un navet ! Mais il parle de Vierzon, à de très nombreuses reprises d'ailleurs (voir le lien ci-dessous). Saviez-vous que le maire de Vierzon, pas encore député à l'époque, a inspiré une réplique du film ! En gros, le scénario fait apparaître un proctologue, beau-père d'une jeune fille et le spécialiste veut installer une clinique, devinez où ? Oui, à Vierzon. Réplique-phare (elle ressemble à ça) : "pas étonnant qu'un proctologue veuille s'installer dans le trou du cul du monde", donc à Vierzon. Souvenez-vous, notre maire, en déplacement à Vesoul, en 2008, (il venait d'être fraîchement élu), avec une délégation vierzonnaise, avait déclaré dans la voiture (à l'aller ou au retour, on ne sait plus mais il y avait une journaliste à l'arrière !), "Vesoul, c'est un peu comme Vierzon, c'est le trou du cul du monde. Vierzon c'est l'anus et Vesoul l'intestin grêle." La blagounette de bon goût était apparue dans la presse locale, à l'époque et elle avait fort effet. Vierzonitude ne résiste pas à prouver par A plus B ce qu'il avance en vous remettant en bouche la coupure de presse. On s'étonne qu'on ne respecte pas Vierzon mais quand ses propres élus ne la respectent pas, ça devient quand même difficile ! On savait que cette phrase allait coller aux basques...

La blague de bon goût parue dans la presse locale

La blague de bon goût parue dans la presse locale

Le film "Tout schuss" avec José Garcia parle de Vierzon ! - Vierzonitude

Le film "Tout schuss" avec José Garcia parle de Vierzon ! - Vierzonitude

Quelle célébrité Vierzon ! Voilà la ville qui fait l'objet d'un film , "Tout schuss" (sortie le 13 janvier 2016), avec José Garcia : "D'emblée, " Tout schuss " est une comédie qui donne envi...

http://www.vierzonitude.fr/2016/01/le-film-tout-schuss-avec-jose-garcia-parle-de-vierzon.html

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P
pat
18/05/2016 15:31
il ne se passera rien et Sansu sera encore maire la prochaine fois ........les vierzonnais parle beaucoup mais ne font pas grand chose
Répondre
I
Ignace
24/01/2016 14:24
Un souverain qui se comporte aussi mal envers son royaume n'est pas digne d'être adoré par son peuple, même s'il est tout puissant et qu'il a droit de mort sur tout ce qui touche la beauté de son fief et le bien-être de ses manants asservis.
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G
Germaine
23/01/2016 10:00
C'est une honte,<br /> Après de tels propos il doit démissionner de ses 2 mandats
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C
chat noir
26/01/2016 04:16
Oui peut etre , mais en tout ças lá, il a ete reelus par le vierzonais comme maire , bien après cette declaration, bouchè vous avez dit bouchè, mais non indecrotable bien sur.
C
Carambar
23/01/2016 09:56
Présenter à la Préfète et au Premier Ministre des pétitions pour subventionner par dotation exceptionnelle le trou du cul du monde et l'anus va devenir un exercice difficile, surtout sans ordonnance d'un proctologue. Comment faire sans qu'ils éclatent de rire ou, qu'au contraire, ils s'imaginent être les cibles d'un comportement irrespectueux ?
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I
Investor
23/01/2016 09:49
Grâce à Sansu, 35 emplois industriels vont être créés par un fabricant de suppositoires à la glycérine qui vient implanter sa nouvelle usine dans le trou du cul du monde et dans l'anus. A combien Sansu va-t-il le financer avec l'argent public ?
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S
Spam
22/01/2016 23:38
A partir de maintenant, Sansu va-t-il se présenter comme Député-Maire du Trou-du-Cul-du-Monde et de l'Anus (Encore un cumul par double mandat) et inscrire cette mention sur ses cartes de visite et ses papiers à en-tête ? Il faut qu'il assume maintenant. En 2017 et 2020, nous n'oublierons pas de lui rappeler ces propos qui le frappent d'indignité municipale et législative.
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J
jean
22/01/2016 21:58
ça fait toujours plaisir de voir un maire considérer ses administrés comme de la matière fécale.
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C
Cyber
22/01/2016 21:18
Il est maintenant évident que les Vierzonnais ne peuvent plus reconduire un tel député et un tel maire. Ses bulletins de vote, il faut lui mettre là où il prétend que Vierzon est.
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S
Scoubidou
22/01/2016 21:00
Grâce au maire, les Vierzonnais deviennent des Trouduculois-mondains ou des Anusiens.
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C
Capsule
22/01/2016 20:55
On ne peut plus respecter un élu qui parle ainsi de sa ville. D'ailleurs, son parti devrait le limoger pour de tels propos indignes. Sur ce coup, le PCF joue sa crédibilité et son honorabilité. Ce parti devrait publier par voie de presse un article disant qu'il se désolidarise de tels propos sur Vierzon et les autres partis élus devraient également réagir et nous faire connaître leur point de vue.
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L
Léon DUFFOURRE
22/01/2016 20:21
Il est bien de rappeler cette citation de Sansu. Cela prouve aux Vierzonnais comment ils sont considérés par leur premier magistrat qui n'a rien à cirer de Vierzon si ce n'est de s'en servir de marche pied pour monter plus haut. Sauf que son ambition va être stoppée en 2017 puis en 2020. En ville, on n'entend plus parler que de récriminations contre Sansu même de la part de fervents communistes qui ne le supportent plus et qui choisissent de ne plus se rendre à ses réunions comme, par exemple, la dernière, celle de présentation des vœux. Petit bémol, ces mécontents jurent qu'ils voteront FN les prochaines fois. Et je ne vous raconte pas l'ampleur des récriminations contre l'amputation des services de bus ! Cela va lui coûter très cher en voix. Finalement, Sansu sera l'élu par qui le communisme vierzonnais disparaîtra ce qui permettra à notre ville d'entrer enfin dans l'époque contemporaine au lieu de stagner dans une sorte de germinal du milieu du siècle passé. Mais, que les Socialistes ne se réjouissent pas trop vite; du fait de leurs compromissions électorales et de leur cocufiage aux législatives de 2012, ils vont se trouver entraîner en partie par l'appel d'air ainsi créé
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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