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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Record mondial pour le village de Noël : 6.250 personnes par jour pendant 24 jours !

Publié par vierzonitude sur 3 Janvier 2016, 13:19pm

Nouveau record de fréquentation pour Noël à Vierzon

Nouveau record de fréquentation pour Noël à Vierzon

Noël à Vierzon se termine ce soir.. 8eme année pour ce village posé sur l'esplanade de La Française, en plein cœur de Vierzon et nouveau record, avec la barre des 150.000 visiteurs qui devrai...

https://www.francebleu.fr/infos/societe/nouveau-record-de-frequentation-pour-noel-vierzon-1451668719

Mais jusqu'où ira le village de Noël de Vierzon ? Un vrai phénomène national ! Que fait Jean-Pierre Pernault ? Pourquoi ne vient-il pas réaliser son journal de 13 heures en direct du village de Noël de Vierzon ! Car à en croire le site de France Bleu, le village vierzonnais a atteint les 150.000 visiteurs, un record pour la huitième année d'existence de ce Noël à Vierzon. 150.000 visiteurs ! Fantastique ! Combien de bénévoles pour compter des visiteurs sur une manifestation gratuite ? "La rigueur affichée par les collectivités n'a donc pas altéré cette huitième édition. La ville et la communauté de communes de Vierzon avaient pourtant réduit leurs subventions à 100.000 euros (sur un budget global de 420.000 euros)", explique France Bleu. 100.000 euros de subventions... Ça laisse rêveur, mais la magie de Noël doit primer. 100.000 euros, ça reste quand même une subvention à la louche, on aimerait avoir le détail de ce que coûte cette manifestation, juste pour information. Il y a eu le beau temps, c'est vrai, mais il y a eu aussi des journées entières où le village a été fermé sept jours sur une durée de 30 jours (du 4 décembre au 3 janvier), c'est-à-dire que le village a ouvert 24 jours. A raison de 150.000 personnes pendant 24 jours, cela nous donne un total de 6.250 personnes par jour, et en plus, c'est un compte rond ! De toute façon, c'est pratique, personne ne peut vérifier. Pour la subvention en revanche...

Télécharger _NOEL_VIERZON_2015_WEB
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L
Las Recordas
03/01/2016 23:04
Une dépêche vient de tomber: Las Vegas est déchue de son prestigieux titre de capitale mondiale du divertissement. Elle est supplantée par Las Vierzonas qui a pulvérisé tous les records de fréquentation en ce doux mois de décembre 2015. Il faut dire qu'à Las Vierzonas, il y a de quoi faire: un bowling financé par le contribuable, un village de Noël aux frais du contribuable et une chapelle hantée du nom de Hé l'Oie !, l'oie désignant le contribuable qui paye cette affreuseté d'architecture de type stalinien, un dicton populaire déclarant: "Bête comme une oie".<br /> Pour le casino, c'est au 6 Rue du général de Gaulle (CDI). Mais non, pas Contrat à Durée Indéterminée mais Centre Des Impôts. Quoiqu'ils ont changé le nom en CFP (Centre des Finances Publiques). Mais à Las Vierzonas, il faut plutôt dire: Centre des Finances Perdues, car dans ce casino, il n'y a que des perdants sauf un, notre bon petit Nicolas qui peut ainsi faire éclore et financer toutes ses bonnes idées. Pour ses bons vœux à la populace, remerciez-le. Ou encore mieux, boycottez-le. A moins que vous ne préfériez être des dindons. Mais attention à la broche dans le fion !
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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