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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


L'opposition républicain veut plus de policiers et plus de caméras

Publié par vierzonitude sur 9 Mars 2016, 17:00pm

L'opposition centriste, rebaptisée républicaine, en opposition au Front national réagit à propos de l'insécurité à Vierzon et de la pétition que font signer des citoyens de Vierzon-Village. Hormis le constat, l'opposition républicaine réclame "un renforcement urgent des effectifs du commissariat de Vierzon", un leurre. D'autant que les effectifs du commissariat de Vierzon ont fondu comme neige au soleil...

Par ailleurs, l'opposition propose trois actions : prévenir la délinquance, par un travail de terrain, peu visible actuellement ; développer l’usage de la vidéo-protection, afin de pouvoir identifier les délinquants et les traduire en justice. Enfin, transformer notre police municipale en une véritable force de police, capable d’assurer, en partenariat avec la Police nationale, la sécurité des Vierzonnais. Plus de policiers comme Vierzon en réclame régulièrement depuis des années et des années (comme des sous pour le budget de l'hôpital), plus de caméras et une police municipale sous-entendue "armée", c'est dit sans le dire. Bref, tout le programme du Front national en somme auquel va s'empresser surtout de ne pas répondre l'actuelle majorité, trop préoccupée à lutter contre la loi Travail...

L'opposition républicain veut plus de policiers et plus de caméras

Alerté par des citoyens du quartier de Vierzon-Village sur l’explosion de la
délinquance qui y est constatée, le groupe de l’opposition républicaine au conseil municipal « Pour les Vierzonnais » a rencontré des riverains excédés par une situation inadmissible. Cambriolages, intrusions, vols divers et variés, dégradations, incivilités : le bilan est effrayant.

Les riverains se sont mobilisés et font signer une pétition pour réclamer aux pouvoirs publics le droit fondamental à la sécurité. Cette situation est d’autant plus préoccupante que les problèmes de sécurité concernent la plupart des secteurs de la ville, et notamment le site de la Société française.

Le groupe d’opposition « Pour les Vierzonnais », conduit par Nadia
ESSAYAN, demande donc une action forte des pouvoirs publics.
L’Etat doit agir, avec un renforcement urgent des effectifs du commissariat
de Vierzon.

Mais, face aux carences de l’Etat, la Ville doit aussi agir, plutôt que de
rester bras croisés en accusant l’Etat et en regardant monter le vote
extrémiste. Nous proposons trois actions : prévenir la délinquance, par un travail de terrain, peu visible actuellement ; développer l’usage de la vidéo-protection, afin de pouvoir identifier les délinquants et les traduire en justice. Enfin, transformer notre police municipale en une véritable force de police, capable d’assurer, en partenariat avec la Police nationale, la sécurité des Vierzonnais.

Il y a urgence. Aussi, les élus du groupe d’opposition « Pour les Vierzonnais » se
rendront samedi après-midi à Vierzon-Village pour rencontrer les habitants et
voir avec eux leurs besoins.

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R
Raoul du Berry
10/03/2016 09:24
Il faut arrêter de rêver, si vous croyez que l'état se soucie du cul de la terre, de Vierzon, mort de rire !<br /> <br /> On est des gueux, des bouseux, des paysans arriérés, des "sales ouvriers les mains pleines de cambouis" !<br /> <br /> On est pas "in", ni dans le vent, ni à la mode, on parle avec un accent, on a de la glaise sur les bottes ou des tâches de cambouis sur les mains, on est loin de tout, on sent l'aïl !<br /> <br /> Il n'y a rien d’intéressant à défendre pour l'état dans cette punaise rouge qu'est Vierzon...D'ailleurs c'est ou Vierzon ?<br /> <br /> Et pire encore, depuis quarante ans que le gouvernement est à droite ou gauche/medef, vous pensez que des décisions fortes seront prises pour "Vierzon la rouge" ? ? ? ?<br /> <br /> Naon ! Bien au contraire, en haut ils pensent depuis longtemps "laissez les se démerder avec leurs problèmes cette bande de cocos obtus et bornés" ! <br /> <br /> A la rigueur on les emmerde... Je préfère être marqué au fer "rouge" que petit bobo parigot !
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S
Samiteritorio
09/03/2016 21:39
Je pense cher Vierzonitude que tu n'a pas bien compris l'intervention et que tu t'es trompé de composition politique , que les propos de cette intervention sont celles du FN mais tous le monde peut commettre des erreurs cher Vierzonitude.je ne t'en veux pas.
Répondre
R
Rintintin
09/03/2016 20:18
Ce qui est consternant, c'est que cette minorité, qui ose se faire appeler opposition républicaine, compte parmi ses membres l'ancien maire, Jean Rousseau, qui, avant 2008, a complètement échoué sur le problème sécuritaire, au point d'avoir permis l'élection de Sansu en raison de cette carence dans ses résultats.<br /> Les élus aboient, l'insécurité demeure et les citoyens en font les frais.<br /> Et les instigateurs de ces méfaits sont toujours des gens que l'on dit adeptes d'une activité formant la jeunesse parce qu'ils bénéficient de vols gratuits avec parfois, en supplément, un hébergement à titre gracieux dans une grande demeure de style ancien et de caractère, au bord de l'Yeau.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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