Le questionnaire que le Front national a distribué aux commerçants vierzonnais vaut ce qu'il vaut. Mais il est toutefois le seul, jusqu'à présent, à tenter de dresser une image de l'état d'esprit des commerçants de cette ville face à des questions simples et cruciales. Sur les cinq cents commerçants environ que compte le centre-ville, une centaine a répondu, soit un cinquième, ce qui n'est pas si mal. Quant aux réponses, elles ne trahissent pas le sentiment général que Vierzonitude dépeint depuis des mois pour ne pas dire des années. A savoir, et c'est criant depuis de nombreux mois, une insécurité croissante surtout en centre-ville que ne veulent pas reconnaître les élus.
Il est beaucoup plus productif de dire qu'il ne se passe rien, cela évite de trouver des solutions. La presse locale qui a détaillé les réponses du questionnaire, explique que les commerçants évoquent aussi des problèmes de conditions d'accès à leurs magasins, comme le stationnement par exemple. Etrange car on ne peut pas dire que les parkings périphériques soient véritablement saturés.
Constat sévère : 80% des comemrçants estiment que la ville n'est pas assez animée. C'est pourtant le credo de la Sem-Territoria qui avant d'être mise sur la touche (même si c'est la même chose) par l'office du commerce machin-chose était sensé s'occuper de cela. mal, apparemment. Plus cinglant encore, mais là encore, criant de vérité : 4% seulement d'avis favorable quant à la quetsion de savoir si la ville soutient le commerce local : une grosse majorité de commerçants ne se sentent en effet pas soutenus. Quant aux locaux vides, on apprend que ce n'est pas une question de prix du loyer mais pire : les propriétaires ne croiraient pas à la reprise économique de la ville. Voilà des pistes qui donnent à réfléchir même si, répétons-le, il est dommageable que ce soit le Front national qui se soit emparé de cette question du commerce.