Pour contrer le sentiment d'insécurité, histoire de dire que l'insécurité à Vierzon n'est qu'un sentiment et pas une réalité vécue, faisons appel au sentiment de sécurité, qui lui aussi n'est qu'un sentiment et pas une réalité vécue, cela fera l'affaire. Lutter contre quelque chose qui n'existe pas avec quelque chose qui n'existe pas, c'est logique.
Car la vraie question qui met deux camps face à face, aujourd'hui, à Vierzon est bien celle-ci : l'insécurité est-elle réellement vécue par les citoyens de cette ville ou n'est-ce qu'une vue de l'esprit ? Dans le cas d'un sentiment d'insécurité, ce n'est pas grave si les gens aiment se faire peur . En revanche, l'insécurité est un vrai problème qu'il faut résoudre. A en croire les réactions nombreuses sur les réseaux sociaux et les commentaires sur ce blog, il y un vrai problème, qui n'est pas un sentiment de problème mais bien un problème réel.
Quand quelqu'un marche dans la rue et se sent en insécurité, c'est un sentiment désagréable mais qui a l'avantage de ne porter préjudice à personne, en fait. Enfin presque... Car lorsque l'insécurité réelle (coups de feu en ville, agression, bagarre...) fait naître chez les citoyens un sentiment d'insécurité, la ville a faux sur toute la ligne. Alors, les partisans du sentiment d'insécurité minimisent, se moquent, ne réagissent d'ailleurs pas, mettent ça sur le compte d'une trouille inapropriée.
Les partisans de l'insécurité, eux, savent de quoi ils parlent puisqu'ils lisent la presse locale, Vierzonitude, parlent entre eux. N'empêche que la semaine passée et ses événements troublants a durablement convaincu les tenants de l'insécurité qu'il y a un problème dans cette ville. Quant aux tenants du sentiment d'insécurité, ils sont toujours dans le déni le plus strict. Pendant ce temps-là...