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Vierzonitude

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Vierzon entre le sentiment d'insécurité et l'insécurité réelle, et vous ?

Publié par vierzonitude sur 13 Avril 2016, 11:11am

Vierzon entre le sentiment d'insécurité et l'insécurité réelle, et vous ?

Pour contrer le sentiment d'insécurité, histoire de dire que l'insécurité à Vierzon n'est qu'un sentiment et pas une réalité vécue, faisons appel au sentiment de sécurité, qui lui aussi n'est qu'un sentiment et pas une réalité vécue, cela fera l'affaire. Lutter contre quelque chose qui n'existe pas avec quelque chose qui n'existe pas, c'est logique.

Car la vraie question qui met deux camps face à face, aujourd'hui, à Vierzon est bien celle-ci : l'insécurité est-elle réellement vécue par les citoyens de cette ville ou n'est-ce qu'une vue de l'esprit ? Dans le cas d'un sentiment d'insécurité, ce n'est pas grave si les gens aiment se faire peur . En revanche, l'insécurité est un vrai problème qu'il faut résoudre. A en croire les réactions nombreuses sur les réseaux sociaux et les commentaires sur ce blog, il y un vrai problème, qui n'est pas un sentiment de problème mais bien un problème réel.

Quand quelqu'un marche dans la rue et se sent en insécurité, c'est un sentiment désagréable mais qui a l'avantage de ne porter préjudice à personne, en fait. Enfin presque... Car lorsque l'insécurité réelle (coups de feu en ville, agression, bagarre...) fait naître chez les citoyens un sentiment d'insécurité, la ville a faux sur toute la ligne. Alors, les partisans du sentiment d'insécurité minimisent, se moquent, ne réagissent d'ailleurs pas, mettent ça sur le compte d'une trouille inapropriée.

Les partisans de l'insécurité, eux, savent de quoi ils parlent puisqu'ils lisent la presse locale, Vierzonitude, parlent entre eux. N'empêche que la semaine passée et ses événements troublants a durablement convaincu les tenants de l'insécurité qu'il y a un problème dans cette ville. Quant aux tenants du sentiment d'insécurité, ils sont toujours dans le déni le plus strict. Pendant ce temps-là...

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T
En relevant trois phrases, dans le journal local, de Nathalie Kosciusko-Morizet, on comprend mieux le refus, probablement télécommandé, de la recevoir au bowling. Les voici :<br /> <br /> - On sent une très forte insatisfaction dans la société vis-à-vis de la manière de faire de la politique.<br /> - La vieille pratique de la plupart des hommes politiques de droite et de gauche ne peut pas rencontrer ces nouvelles aspirations des citoyens.<br /> - Dans les meetings, il n’y a que des partisans convaincus.<br /> <br /> Ces trois phrases mettent trop en surbrillance les pratiques politiques du député Sansu.<br /> <br /> Un second article, sur le bowling, braque les projecteurs sur l’apport insécuritaire issu du projet phare du maire Sansu.<br /> <br /> Pour l’instant, il n’y a pas d’article sur Vierzon Village. Ouf !
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S
J'ai entendu, après les attentats de Paris: je m'en fous, ça n'arrivera pas ici.<br /> C'est vrai, on pensait être en sécurité. Vierzon n'intéresse personne et est inconnue dans le monde. Un mitraillage à Vierzon n'aurait pas une grande portée pour les terroristes. Un sentiment de sécurité habitait les Vierzonnais.<br /> Et patatraque, on s'aperçoit que l'on peut se prendre au minimum une balle perdue ou peut-être se trouver directement visé, surtout qu'aucune info, aucune explication ne nous est fournie. On prend conscience que la sécurité n'y est plus, que l'on ne peut pas compter aveuglément sur les différents pouvoirs pour vivre avec quiétude dans notre ville. Donc l'insécurité est bien présente, physiquement et matériellement, par des tirs de projectiles sur des lieux publics, mais aussi par le silence dans lequel la municipalité nous a laissé. Et à l'heure actuelle, on sait que certains tireurs ont été identifiés et qu'ils comparaitront au tribunal en septembre seulement. Mais, pour l'instant, où sont-ils ? En liberté ? Incarcérés par principe de précaution ? Et les autres tireurs, ceux qui s'entrainaient avec une arme automatique dans une cour. Qui sont-ils ? Que sont-ils devenus ? Sans réponse, je considère que l'insécurité est encore bien réelle. Et je me sens donc en insécurité et mal protégé, sans toutefois changer mes habitudes. Mais je suis beaucoup plus vigilant à cause d'un sentiment d'insécurité ancré sur une insécurité réelle.<br /> Et cela fait prendre conscience que ça n'arrive pas qu'aux autres, que l'on a pas à s'en foutre quand ça arrive à Paris ou à Bruxelles.
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