Vite des caméras rues des Pentecôtes, des Meunières, des Longueraies, Gustave-Flourens et Barbès. Nous sommes dimanche après-midi, et l'opposition centriste n'a toujours pas demandé de nouvelles caméras dans les rues où trente-et-une vitres (au bas mot) de voitures ont été brisées dans la nuit de jeudi à vendredi. Que se passe-t-il ? L'opposition centriste ne croit-elle déjà plus aux vertus de la caméra sécuritaire ? S'aperçoit-elle enfin qu'il faudrait en mettre dans toutes les rues de Vierzon ? En tout cas, ce silence s'ajoute à celui des autres élus et ça fait beaucoup. Même la majorité et ce serait légitime, ne demande pas des renforts de police pour le commissariat de Vierzon. Ou même, un nouveau commissariat, tout neuf, pour bien montrer que l'Etat est derrière la ville pour ces questions-là. Entre les vols à répétition à Vierzon-Villages qui se poursuivent malgré le silence qui les entoure, et ce que le quotidien vierzonnais produit de faits divers à la pelle, on ne peut pas dire que Vierzon montre sa meilleure image. Et ce n'est même pas la faute de Vierzonitude ! C'est dire si la situation est critique. Car au moins, quand ça va mal, et qu'on le dit trop, on peut toujours dire, c'est Vierzonitude qui est anxiogène. Mais quand ça va mal tout seul, c'est plus compliqué déjà !