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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


La nouvelle délinquance vierzonnaise

Publié par vierzonitude sur 19 Mai 2016, 08:22am

La nouvelle délinquance vierzonnaise

Il y a au moins quelque chose de nouveau, à Vierzon : sa délinquance. Il a fallu un contexte national de violences pour que la police manifeste devant le commsisariat de Vierzon et qu'enfin, les mots soient prononcés. Les focntionnaires de la police vierzonnaise constatent l'arrivée d'une "nouvelle délinquance", qui réclame, selon elle "de plus en plus de misisons aux policiers." Y compris des renforts de Bourges pour venir à bout de certains situations.

Pour la première fois depuis des mois, des mots sont enfin prononcés pour cerner ce que la ville de Vierzon vit et ressent. "Nous avons des communautés qui ne sont pas faciles à gérer. Il n'y a pas assez de monde pour bien assurer toutes les interventions." Voilà qui a le mérite de la clarté. Et qui ne laisse pas le monopole de la parole au Front national, sur ce sujet. Car en dehors de la police vierzonnaise qui s'exprime dans des conditions particulières, aucun élu local ne l'a fait.

Après les coups de feu tirés place Foch et rue Gourdon, pas une seule réaction politique. Pour les autres faits idem : ce n'est plus un sentiment d'insécurité que les Vierzonnais ressentent, mais une vraie insécurité qui s'est installée. Il n'y a qu'à regarder la presse locale qui détaille les faits divers vierzonnais. Bien sûr, certains crieront au parti-pris, certains diront qu'il est facile de braquer un projecteur sur des faits. Oui, mais ces faits existent ! En parler ou pas, ne retire en rien la réalité de leur existence !

Maintenant que le problème est posé et cerné, quelles solutions ? La même indifférence face à des pétitions de citoyens ? Le même silence devant des faits que les élus de la majorité devraient prendre à bras le corps au lieu de les laisser au F.N ? Ce n'est pas un hasard, d'ailleurs, si les Républicains et l'opposition de Vierzon seront sur le marché samedi, pour justement parler aux Vierzonnais, de l'insécurité.

Même si les Républicains avancent des solutions qu'ils ne sont pas en mesure de mettre en place, même si l'opposition ne fait que reprendre une pétition déjà existante et se mettre dans la roue de la droite pour ne pas être en reste, n'empêche que le problème de la "nouvelle délinquance" vierzonnaise échappe aux élus vierzonnais de la majorité. Il ne s'agit ni de blâmer, ni de cliver, ni d'affoler, il s'agit juste de ne pas tourner le dos à une réalité qui inquiète les Vierzonnais.

Là-dessus, le Front national saura en faire son beurre. Les élections municipales ont beau être en 2020, la majorité aura beau avancer un projet de changement radical du centre-ville, cela n'empêche pas la réalité quotidienne de se dérouler. Le député-maire ira-t-ild éfendre une hausse des effcectifs (+ 6) demandent les syndicats, du cmmissariat de Vierzon ? Va-t-on continuer à faire croire que Vierzon vit dans un angélisme profond ? Et que, finalement, les actes de délinquance ne sont que le fait d'une intolréance de plus en plus vive ? Ou les élus vont-ils enfin se mettre au niveau des Vierzonnais ? Et de leur quotidien.

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Commenter cet article
R
ralebole
20/05/2016 13:54
En une semaine dans mon cartier une voiture qui brûle des jardin visité et après c'est quoi? Des excréments sur le parbrise poubelle brûlé et j'en passe !!!!
Répondre
V
visiteur
19/05/2016 11:29
Les policiers disent aussi que les cambrioleurs et autres délinquants sont souvent interpellés plusieurs fois laissant sous-entendre que la justice est trop laxiste avec les récidivistes
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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