Il fallait oser ! Les suppression de 3,5 postes d'Atsem dans les écoles maternelles de Vierzon est parfaitement assumée... Enfin, il a quand même fallu que l'adjoint socialiste aux affaires scolaires se fende d'un courrier aux instits et aux parents d'élèves pour bien leur faire avaler la pilule. La communauté éducative est donc ravie d'apprendre qu'elle empêche, grâce à son sacrifice, une augmentation des impôts des Vierzonnais. On apprend aussi, pauvre ville de Vierzon, que les agents en retraite ne sont plus remplacés. Et plus grave, les agents en emplois aidés ne sont plus titularisés pour ceux dont les contrats arrivent à échéance sans avoir passé ou réussi le concours.
Mais, n'est-ce pas un choix politique municipal ? La ville est-elle VRAIMENT obligée de prendre ses mesures ? N'y-a-t-il pas d'autres voies d'économies ? Bien sûr, on vous répondra que non, il faut bien que la mauvaise politique du gouvernement serve aux élus vierzonnais qui ont des ambitions... politiques, et différents du P.S. Les 680.000 euros de dotations en moins en 2015 et les 719.000 euros en moins en 2016 doivent bien servir à quelque chose quand même ! 2017 approche, tout est bon. pendant ce temps-là, à Vierzon, l'éducation n'échappe pas à la logique politicienne. On aurait pu croire le contraire. C'est vrai qu'il vaut mieux fonctionnariser des médecins dans un centre de santé municipal que d'offrir aux enfants toutes les chances à l'école.