Et les crottes de chiens qui revêtent les trottoirs de la ville, les maîtres ne devraient-ils pas être obligés de les ramasser et de les porter à la déchetterie ? Ce serait une utilisation optimale des voies piétonnières. Là, il ne s'agit pas de l'argent du contribuable, mais de son bien-être, de son respect et de sa santé. Mais il est vrai que ceux qui ont les moyens d'avoir une pelouse ne sont pas ceux qui promènent trois gros chiens dès la sortie des services sociaux de la mairie. Payez, payez, bande de pelousards et vous marcherez dans les crottes de chiens de ceux pour qui vous payez ! Ainsi va le communisme vierzonnais. Une suggestion: si un arrêté municipal était pris pour fermer 3 mois le cul des gros Toutous qui chient tous les jours, et même plusieurs fois par jour, sur nos trottoirs ? Il est vrai que pour ceux qui pratiquent les sports d'hiver, cela les maintient en condition pour les slaloms. Et en ce qui concerne l'utilisation ci-dessus de certains mots vulgaires: qu'est-ce qui est le plus vulgaire ? Utiliser, par exaspération, certains de ces mots dans un commentaire ou être député-maire et ne rien faire quant à ces excréments ?
Juin est le mois des examens. Les Sous-Doués viennent de rendre leur copie pour le bac de gestion.................des ordures (Bac série GO). Pas une seule mention positive en vue, pas même un billet pour l'oral de rattrapage. Normal, pour obtenir un diplôme il faut bosser longtemps avant de se présenter à l'examen ou être surdoué. Pourtant, Najat a promis la clémence pour les examens de juin 2016. Ah, c'est vrai, elle est socialiste, contrairement à nos candidats locaux. Tant pis, pour se consoler, l'eau municipale prétend être de qualité malgré toutes les cochonneries charriées par le Cher. Reste à espérer que les analyses n'ont pas été réalisées par les candidats locaux au bac GO !
Décidément, à chaque fois que le copain de Nicolas prend une initiative, elle se révèle malheureuse. <br />
On entend dire que Hollande entraîne Valls dans sa chute.<br />
A Vierzon, c'est pareil, le copain de Nicolas va entraîner Nicolas dans sa chute. A la place de Nicolas, je lui interdirais toute initiative. Mais après tout, tant mieux pour Vierzon. Encourageons- les à continuer ainsi. Lançons une collecte pour acheter des tubes de crème grasse régénératrice pour les mains que nous offrirons au FN. Parce qu'à se frotter autant les mains, leurs paumes doivent commencer à chauffer, à fumer et à sentir le grillé.
Le Président de la CDC perçoit-il un salaire ou des indemnités prélevés sur l'argent des contribuables ? Si oui, il faut les diviser par deux, en cohérence avec les nouvelles prestations de ramassage des ordures. Y'a pas à dire, on a une sacrée tête à la tête de la CDC !
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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