Un lecteur de Vierzonitude nous fait savoir qu'il existe une association syndicale autorisée des riverains de la Chée et des ruisseaux des Gravolles et de la Noue de Givry. Siège social mairie de Foëcy.
"L'alimentation en eau de la Chée se fait à la passerelle des Varennes à l'entrée de Foëcy par quatre vannes neuves qu'il serait bien de fermer. C'est donc le canal qui se déverse par ces vannes dans la Chée."
Le ruisseau La Chée est devenu, depuis quelques jours, plus connu que le Cher et l'Yèvre réunis. La zone industrielle des Forges, jusqu'à Koyo (anciennement Nadella) est bordé au nord par le ruisseau "La Chée" qui lui-même coule à 200 mètres au sud du Canal du Berry et se jette dans l'Yèvre, située à 500 mètres du site.
Ce ruisseau se fait facilement oublier sauf en 2001 où, comme maintenant, il déborde jusque dans la zone industrielle des Forges, alors que rien ne le laissait présager. Le ruisseau commencerait à Foëçy, passerait à Givry et Vierzon avant de se jeter dans l'Yèvre. Il irrigue ainsi la zone industrielle des Forges et recueille le trop plein des eaux de l'Yèvre, du canal et d'un ou plusieurs étangs de Givry, en l'état de nos connaissances.
Mais ce que l'on ne sait pas, c'est à qui appartient de ruisseau ? Qui l'entretient ? Existe-t-il un système de vannage pour en réguler le flux en cas de montée des eaux ? Est-ce un ruisseau privé ? Public ? Ce qui est étonnant, c'est qu'en mai 2001, il est arrivé la même chose qu'en juin 2016, comme le rappelle le quotidien la Croix :
"Les prévisions ont été revues à la baisse compte tenu de la chute plus rapide que prévue du niveau du Cher. La décrue était sensible hier à Vierzon. L'Yèvre, qui restait à son niveau maximal à Bourges et à Mehun, devait encore monter jusqu'à 22 heures, avant de se stabiliser. La Loire devrait rester à son maximum dans le département pendant une vingtaine d'heures, même si la décrue est perceptible en amont. La baisse des eaux promet là aussi d'être très lente. Une dizaine d'entreprises de la zone industrielle des Forges de Vierzon étaient encore bloquées hier à la suite du débordement du canal du Berry."
France-Bleu soulève un coin du problème, via la voix de la Préfète du Cher, en visite ce lundi, à Vierzon : "La zone industrielle des Forges avait déjà été inondée en 2001 mais pas aussi fortement. Aujourd'hui, toute nouvelle construction y est interdite. Pour la préfète du Cher, cette inondation aurait peut-être pu être envisagée, si tous les cours d'eau étaient équipés de capteurs (ce qui n'est pas le cas de la Chée)." Et pourtant, il menace une zone majeure, économique notamment, de la ville de Vierzon.
La crue du ruisseau de La Chée serait même liée à des perturbations au niveau des zones de captage entraînant une turbidité de l'eau, au dessus de la norme, selon Cyril Breuil, président du Siaep, le syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Vignoux-sur-Barangeon qui s'exprimait dans la presse locale.
Il serait intéressant de savoir quels enseignements ont tiré les élus en 2001 de cette crue soudaine dans une zone industrielle, à forts risquez de pollution, entre autres. Et quelles seront les dispositions à prendre pour éviter que la Chée, désormais, s'épanche dans cette même zone, causent des dégâts chez les particuliers et dans les entreprises et mettent 200 salariés au chômage technique. Un débat, public, dont il sera difficile de faire l'impasse.
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Dans le Centre, la crainte d'une nouvelle série de crues s'estompe
Les prévisions ont été revues à la baisse compte tenu de la chute plus rapide que prévue du niveau du Cher. La décrue était sensible hier...