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Vierzonitude

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Quatre policiers en renfort au commissariat de Vierzon

Publié par vierzonitude sur 10 Juin 2016, 09:33am

Quatre policiers en renfort au commissariat de Vierzon

La ville de Vierzon a décidé de s'intéresser à la... sécurité ! Un thème qu'elle traitait jadis du bout des doigts, laissant le soin au Front national de surfer sur cette vague. Du coup, la municipalité reprend les choses en main. Après une pagaille récente en centre-ville, le maire fait fermer deux épiceries et un café rue Joffre. S'en suit une décision du tribunal pour faire évacuer le terrain de la Feuilleraie sur la route de Tours. A charge de la Préfecture de faire évacuer les lieux. Dernière nouvelle, annoncé par le maire de Vierzon à la réunion de quartier du jeudi 9 juin, rapporte la presse locale : "quatre policiers sont attendus en renfort au commissariat : « Cela permettra d'avoir une deuxième équipe de nuit. » Le maire de Vierzon s'occupe personnellement de la sécurité, à Vierzon. Il est vrai qu'entre les cambriolages multiples route de Tours pour lesquels le sous-préfet de Vierzon s'est expliqué en début d'année, après les coups de feu tirés place Foch et rue Gourdon en mars pour lesquels la municipalité a gardé un silence de plomb, les réponses arrivent tous azimuts. Il est temps, le Front national avant des ampoules aux mains à force de se les frotter. On attend l'arrivée des voitures de shérifs pour la police municipale. Et on attend surtout de savoir si la ville de Vierzon compte encore un maire-adjoint à la sécurité.

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R
ragnar
12/06/2016 08:19
Hou la la 4 policiers de plus alors qu'il en faudrait 15, un maire qui se félicite alors qu'il n'y est pour rien, deux patrouilles de nuit existent depuis plus de dix ans.....Ces renforts vont juste boucher les départs comme dans tout service public. <br /> On voit enfin la face cachée de la politique de ces 20 dernières années partout en France et VIERZON n'y fait pas exception, pas de vagues, ont parle peu ou pas de la délinquance dans la presse, l'état crée des logiciels de statistique qui manipulent allégrement les chiffres alors que ceux ci sont déjà bien souvent manipulé à la base. De ce fait dormez tranquille citoyen tout va bien...<br /> En septembre la police aura deux patrouilles la nuit et une le jour comme maintenant....et la marmotte fera toujours la circulation place peri...
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J
jean
10/06/2016 21:40
c est vrai que ça part en c...... de partout à vierzon!<br /> on se demande quel quartier de la ville est devenu vivable.entre les cambriolages en plein jour, le bruit en pleine nuit, les coups de feu en plein jour et nuit, on se demande où on vit.<br /> y avait pas un genre de pacte de tranquilité publique qui avait été signé voilà des mois?
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J
Jag
10/06/2016 10:42
Miracle, le mot "Sécurité" n'est plus taboo à Vierzon !<br /> et si on ajoute la possibilité d'expulsion du terrain de la Feuilleraie...on se rend compte qu'on prend un sacré virage intellectuel à la mairie...on a entendu et compris les habitants ..."Pourvu que ca doure" et que cette ville redevienne vivable !!
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P
patou
10/06/2016 14:19
il serait tant de faire un peu de nettoyage, oui l sécurité des gens et les gens route de tour son pétrifier rien ne bouge, des courriers, des pétitions et rien ne vient.les faire partir de Vierzon j’espère autrement sa sert à rien.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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