Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


L'avenue de la République regoudronnée à partir de lundi

Publié par vierzonitude sur 16 Juillet 2016, 14:23pm

L'avenue de la République regoudronnée à partir de lundi

Ca commence lundi 18 juillet et ça devrait finir vendredi 22 juillet : entre ces deux dates-là, la couche de roulement de l'avenue de la République, entre la place Foch et la rue de la Gaucherie, sera réalisée. Les travaux consisteront à remplacer le revêtement et la signalisation au sol. En revanche, rien en ce qui concerne un sens unique, l'élargissement des trottoirs, le remplacement des pavés moches... Dommage. En 2030 peut-être... Ces travaux se dérouleront rue barrée selon leur avancement. Une déviation sera mise en place par les rues voisines. La circulation et le stationnement seront interdits dans cette avenue le temps des travaux. Les piétons pourront accéder aux commerces, encore heureux !

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Centre de santé : demi-réussite, demi-échec
Centre de santé : demi-réussite, demi-échec
Vive la mauvaise foi élevée au rang de constante politique
Vive la mauvaise foi élevée au rang de constante politique
Le Ciné-Lumière reclassé “Art et Essai”
Le Ciné-Lumière reclassé “Art et Essai”
Le bureau de Poste de Bourgneuf ferme après celui des Forges
Le bureau de Poste de Bourgneuf ferme après celui des Forges
Les hommages de Vierzon
Une fresque en hommage aux porcelainiers
Commenter cet article
C
Cassandre
18/07/2016 20:26
Peut-être pourrait-on m'expliquer l'urgence de tels travaux dans une ville qui ne peut pas payer 3,5 poste d’atsem ? Environ 75 mille euros par an est le coût pour les atsem, combien pour la rénovation inutile de cette avenue ? Les choix de cette municipalité sont très clair, attaquer les plus faibles à savoir les enfants, tout en faisant du spectacle de pseudo embellissement de la ville pour avoir les gogos bobos débiles en électorat.
Répondre
J
jean
17/07/2016 00:08
on pourrait regoudronner la maire et balancer des plumes dessus après ?
Répondre
Y
Yann
16/07/2016 19:09
Et la rue Mirabeau, c'est possible ?
Répondre
J
Jag
16/07/2016 16:13
Pas d'élection locale en vue...c'est louche ..
Répondre
J
Jag
17/07/2016 16:45
Peut-être quelqu'un de la mairie habite avenue de la République ?
R
raslebol
16/07/2016 17:00
Si, si, à mon avis, ils préparent les couverts ,afin d'apaiser le mécontentement des habitants du quartier, qui auraient voulu voir leur rue rénovée également .<br /> <br /> De la bonne vaseline en guise de pommade, ça peut soulager!!

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents