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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Vierzon devrait accueillir le musée de la Sorcellerie de Concressault !

Publié par vierzonitude sur 2 Août 2016, 09:00am

Musée de la Sorcellerie: Non à la fermeture du Musée de la Sorcellerie !

Musée de la Sorcellerie: Non à la fermeture du Musée de la Sorcellerie !

Le Musée de la Sorcellerie, situé à Blancafort au cœur du Berry, va fermer définitivement ses portes à la fin du mois d'août 2016. La raison ? Le départ en retraite des gérants et la diffi...

https://www.change.org/p/mus%C3%A9e-de-la-sorcellerie-non-%C3%A0-la-fermeture-du-mus%C3%A9e-de-la-sorcellerie

Voilà qui aurait de la gueule ! Dans un élan intelligent, on se prend à rêver que Vierzon décide, d'un coup de poing sur la table, que le musée de la Sorcellerie installé à Concressault, vivra coûte que coûte. Qu'il ne partira pas à Pétaouchnok sur un balai volant ou à dos de licorne ailée. Bordel ! N'y-a-t-il pas, au moins dans cette ville, un décideur qui se dit que jeter aux orties 35.000 visiteurs par an, ce n'est pas normal ? Que l'office de tourisme de Vierzon, à part expliquer chaque année qu'il reçoit des anglais et des hollandais et vendre des confitures même pas vierzonnaises, pourrait largement prendre en charge un musée original, ancré dans ce foutu terroir où les vieux poussent plus nombreux que les jeunes, où cette terre vierzonnaise n'a rien à revendiquer de muséal, même aps un tracteur ! Alors, si le musée de la Sorcellerie doit continuer à vivre quelque part, ce doit être à Vierzon. On a des locaux industriels à ne plus savoir qu'en faire, rien à mettre dedans si ce nest le vide intersidéral que les élus ont envers le patrimoine de cette ville. Que les tracteurs c'est mort, c'est cuit, par indifférence crasse. Que Jacques Brel est has been dans les esprits de nos dirigeants alors que les produits bréliens de l'office de tourisme font un carton. Qu'on refuse d'avoir un musée de la CGT et du communisme. Qu'on aimerait que cette ville se bouge le cul parce qu'il y a encore 27.000 habitants et qu'ils ne sont pas tous des militants aveugles et sourds qui payent une cotisation pour qu'on leur baillônne la bouche et qu'on leur bande les yeux. Qu'un musée de la sorcellerie aurait plus de classe qu'un musée du ver à soie. Et qu'enfin, on ne peut pas laisser partir une telle activité économique et touristique. Mais pour ça, il faut s'intéresser au sujet, il faut du courage et il faut avoir foi au tourisme comme on peut en avoir en un office de tourisme démesuré qui n'a rien à présenter que lui-même et une poignée de gateaux secs.
"Comment faire comprendre à nos cravatés ou « encorsagées » que le monde des birettes, des ch’teux de sorts, des rebouteux, des loups-garous et des sorciers est notre héritage culturel ? Faudra-t-il faire appel à un envoûteur vaudou (ça, ils connaissent, c’est exotique) pour qu’ils ouvrent enfin les yeux ? La disparition du musée de la sorcellerie ne va pas changer le cours des choses, c’est une évidence, le monde va à sa perte et n’a pas besoin d’un petit maléfice ou d’une potion magique pour accélérer le mouvement ; nos responsables s’en chargent eux-mêmes", lit-on sur un blog (lire ci-dessous). Bien sûr, ce n'est pas faute des élus vierzonnais si le musée s'en va. Mais imaginez que dans un élan lumineux, ils disent : banco. Mais les tracteurs ne suscitent pas leur intérêt, Jacques Brel encore moins alors les birettes... Pourtant, pourtant...
"Il vous reste un mois pour visiter ce musée, pour signer la pétition afin de sauver cette belle collection et cette scénographie bien pensée. Ensuite, il sera toujours temps de compléter l’ensemble avec les conteurs locaux, des récits de Jean Louis Boncœur dont l’absence d’enregistrement m’a quelque peu chagriné. Il manque en effet cette dimension imaginaire mais cela peut être rattrapé si l’on parvient à sauver le musée."

Les birettes aux oubliettes

Les birettes aux oubliettes

Tout ne fait pas culture dans notre belle région et, paradoxalement, ce qui touche à l'âme même du Berry, de nos campagnes profondes ou de la Sologne est passé sous silence par des décideurs ...

https://blogs.mediapart.fr/c-est-nabum/blog/280716/les-birettes-aux-oubliettes

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Allez , parions qu'aucun commerce ne ferme au mois d'août à Vierzon
L'absence de réhabilitation de l'avenue de la République est un non sens absolu
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C
Cassandre
04/08/2016 09:35
"Un musée de la sorcellerie aurait plus de classe qu'un musée du ver à soie. " ????? Pourquoi une telle affirmation ? Parceque l'ancien maire avait essayé, en manoeuvrant de maniére déloyale de spolier le musé de la soie qui devait s' instaler a vierzon?<br /> <br /> Il est maintenant a st georges à 15 km , il est l'un des plus complet musé de la soie de france, machines, histoire, vers, cocons, murriers, .... chose que visiblement vierzon ne méritait même pas.
Répondre
M
Michelon
02/08/2016 12:03
avant de se le faire rafler par Aubigny, qui le transformerait a la musee du fantome ecossais.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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