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Vierzonitude

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Passerelle de la gare (2) :des p'tits trous, des p'tits trous et puis des gros trous !

Publié par vierzonitude sur 7 Septembre 2016, 06:30am

Passerelle de la gare : messieurs, vos quelques vis sont consternantes - Vierzonitude

Passerelle de la gare : messieurs, vos quelques vis sont consternantes - Vierzonitude

Lundi 5 septembre. Passerelle de la gare. Dites, vous ne vous moqueriez pas du monde, par hasard ? La passerelle de la gare se délite, les lattes sont rongées, les escaliers rouillées jusqu'à l...

http://www.vierzonitude.fr/Passerelle-de-la-gare-messieurs-vos-quelques-vis-sont-consternanteshtml

Passerelle de la gare (2) :des p'tits trous, des p'tits trous et puis des gros trous !

Voici ci-dessus et ci-dessous, la passerelle de la gare dans tous ses états. La rouille commence à la ronger sérieusement, pas autant que le pont de Toulouse mais tout de même. Un rafistolage sur la première marche permet qu'elle ne dégringole pas, pour le reste, un bon hiver par là-dessus et on vous remettra des photos au printemps ! En attendant, quelques vis, non ?

Passerelle de la gare (2) :des p'tits trous, des p'tits trous et puis des gros trous !
Passerelle de la gare (2) :des p'tits trous, des p'tits trous et puis des gros trous !
Passerelle de la gare (2) :des p'tits trous, des p'tits trous et puis des gros trous !

Ci-dessous, un extrait de l'état des lattes. Quand elles ne sont pas grignotées comme la ferraille de la passerelle, elles sont mal rafistolées. On défie une paire de talons aiguilles de marcher sur cette chose ! Il serait si simple de changer les lattes pourries. Ou toute la passerelle. Alors, quelques vis aussi, non ?

Passerelle de la gare (2) :des p'tits trous, des p'tits trous et puis des gros trous !
Passerelle de la gare (2) :des p'tits trous, des p'tits trous et puis des gros trous !
Passerelle de la gare (2) :des p'tits trous, des p'tits trous et puis des gros trous !
Passerelle de la gare (2) :des p'tits trous, des p'tits trous et puis des gros trous !
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C
Capsule
07/09/2016 09:37
Le jour où un accident, éventuellement mortel, se produira, qui sera poursuivi pour négligence ? Personne ne pourra dire: "Je ne savais pas". Sansu est complètement inconscient car il est le responsable de la sécurité dans la ville, quelque soit le propriétaire de cette passerelle. Ou il prend un arrêté pour en interdire l'accès ou il engage des travaux. En attendant, l'utilisation de cette passerelle doit être empêchée.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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