Maintenant, c'est sûr, le centre-ville de Vierzon s'est rétrécit à la seule avenue de la République. Et encore, pas dans toute sa longueur. la braderie du samedi 8 octobre a mis en relief le vide de la place Foch et celui de la rue Joffre. Triste réalité. La place Foch a perdu son bistrot, elle va perdre sa boulangerie. Il y a des pas-de-portes qui restent vides. Le seul immeuble qui sort son épingle du jeu c'est l'office de tourisme... financé par le contribuable !
Mais, à force d'habituer les Vierzonnais à ne plus fréquenter la place Foch, le samedi matin, en ayant délocalisé les commerçants son sédentaires près du Forum république, pas étonnant que la place Foch a perdu sa vitalité. Samedi matin, c'était d'une tristesse place Foch, et ceux qui y commercent encore ont de quoi se sentir abandonnés. Rue Joffre, même état. Seul La petite fabrique le magasin de vêtements en face ont déballé ainsi qu'artisans du monde. Sinon, la rue Joffre, c'était morne plaine. Avec, sans doute, un magasin de moins à la fin de l'année.
La braderie s'est concentrée avenue de la République. C'est désormais là que tout va se jouer puisque la ville a enterré la rue Joffre et la rue Gallerand. De l'ancienne Poste (peut-être le commissariat) jusqu'à la place Gabriel Péri, c'est là que le coeur de la ville battra, sur cette seule artère, une fois que l'îlot Rollinat aura été démoli et reconstruit avec une place plane, on espère avec des aménagements intelligents.
La place Aristide-Briand tirera peut-être son épingle du jeu avec ses commerces, bistrot, opticien, coiffeur, boucher, nouveau magasin de vêtements et... Pat'à pain. Mais que deviendront les autres rues ? Des axes qui ne serviront qu'à desservir l'avenue de la République, Brunet etc. En fait, la ville gère la pénurie et ne compte pas faire d'efforts pour ajouter des commerces, déjà qu'elle peine à pérenniser ceux qui existent. Qui, aujourd'hui, à Vierzon, peut faire vivre le commerce de proximité, c'est la question cruciale.