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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Encore 900.000 euros dans le centre routier, c'est un gouffre pas un parking à camions !

Publié par vierzonitude sur 4 Novembre 2016, 07:30am

Centre routier ou pas centre routier ? - Vierzonitude

Centre routier ou pas centre routier ? - Vierzonitude

Mais où est donc la plate-forme d'accueil avec douches, restaurant et compagnie ? Est-ce vraiment un centre routier ou un centre routier de nom qui ne sert qu'à capter des subventions pour agrandir

http://www.vierzonitude.fr/2015/05/centre-routier-ou-pas-centre-routier.html

"La communauté de communes va lancer des travaux au Parc technologique de Sologne, pour 900.000 euros, avec l'aide du Fond de soutien à l'investissement, pour mettre en place le pôle routier", lit-on sur le site internet de la presse locale. On ne comprend plus bien... Le centre routier n'est-il pas cette langue de bitume enroulée autour d'un arbre, situé du même côté que l'ancienne Maison de pays ?

"Le futur pôle poids lourds entre dans le cadre de la deuxième phase de développement du parc technologique. Il comptera 105 places pour camions. Le site comportera aussi un restaurant routier. "L'idée, c'est de créer tout un environnement dédié à l'accueil de services destinés au poids lourds,".


Fichtre ! Mais alors où est passé l'argent (notamment les 700.000 euros de la région) pour créer le centre routier qui, en fait, on s'en aperçoit n'a de centre routier que le nom puisqu'il accueille notamment une entreprise, prestataire de service de la ville de Vierzon (chauffage) et qui fait partie du CAC 40 (Suez). L'argent public, à Vierzon, a-t-elle vocation a servir les entreprises du CAC 40 ? Parce que 900.000 euros en plus... Encore presqu'un million d'euros dans un parking à camions et un restaurant ? est-ce bien raisonnable pour le contribuable ? Combien coûte aujourd'hui le parc technologique de Sologne ?


"La phase 3 représente une quinzaine d'hectare. Une campagne de fouille archéologique sera engagée courant 2017", lit-on encore sur le site de la presse locale. Mais à combien se monte la facture du centre routier franchement ? 700.000 euros d'un côté de la région pour la première phase, 900.000 euros encore pour la seconde... Pour quels résultats probants ?  "Jean-Marc Duguet, premier vice-président, prend la parole pour annoncer l'implantation d'un pôle poids lourds et logistique. "Des discussions sont en cours avec un certain nombre d'opérateurs, dont un contrôleur technique et une station 24 heures sur 24". 

Le contrôle technique, c'est ce qu'on nous annonçait il y a trois ans déjà. Une station-service 24 heures sur 24, ça créé combien d'emplois des pompes automatiques ?  Le restaurant devrait arriver fin 2017. 900.000 euros un restaurant, une station-service et un centre de contrôle technique ? Ce n'est pas un peu cher quand même où ça ne dérange que Vierzonitude ? Et qui a osé poser la question du coût total ? Va-t-on continuer encore longtemps comme ça à essorer l'argent public ? D'autant que la communauté de communes donne des exemples de développement d'entreprises, encore heureux que les entreprises se développent et embauchent. 

Le centre routier sent de plus en plus le pipeau - Vierzonitude

Le centre routier sent de plus en plus le pipeau - Vierzonitude

On ne va pas bouder notre plaisir mais on se demande pourquoi le centre routier n'existe plus. Dans la presse locale, le centre routier n'a pas été cité une seule fois lors de l'inauguration des...

http://www.vierzonitude.fr/2015/07/le-centre-routier-sent-de-plus-en-plus-le-pipeau.html

L'atelier-relais se monte sur le non-centre routier - Vierzonitude

L'atelier-relais se monte sur le non-centre routier - Vierzonitude

C'est beau un atelier qui se monte ! On comprend pourquoi les élus jubilent quand ils voient des trucs se monter. Le premier atelier-relais dont une partie est promise à une société prestataire...

http://www.vierzonitude.fr/2015/08/l-atelier-relais-se-monte-sur-le-non-centre-routier.html

Au fait, il y aura quoi sur le centre routier de Vierzon ? - Vierzonitude

Au fait, il y aura quoi sur le centre routier de Vierzon ? - Vierzonitude

Si l'on comprend bien, entre le bowling et le centre routier, l'actuelle majorité n'a rien décidé... En effet, le projet de centre routier le long de la rocade nord date de 2004, quatre ans avan...

http://www.vierzonitude.fr/2015/05/au-fait-il-y-aura-quoi-sur-le-centre-routier-de-vierzon.html

Centre routier : qu'elle était verte ma prairie... bientôt noyée sous le goudron - Vierzonitude

Centre routier : qu'elle était verte ma prairie... bientôt noyée sous le goudron - Vierzonitude

Voici ce que la communauté de communes de Vierzon saccage pour y couler un parking poids-lourds de cent places, un restaurant avec un parking de cent places et une station service, avec la ...

http://www.vierzonitude.fr/Centre-routier-qu-elle-%C3%A9tait-verte-ma-prairie.-bient%C3%B4t-noy%C3%A9e-sous-le-goudronhtml

Chronique de campagne : le silence épais des écolos sur le centre routier - Vierzonitude

Chronique de campagne : le silence épais des écolos sur le centre routier - Vierzonitude

Les écologistes reviennent à Vierzon. Absents depuis 2000, les écolos encartés refont donc surface sur la liste de l'union de la gauche P.C/P.S avec des motifs très réjouissants, peut-on lire...

http://www.vierzonitude.fr/article-chronique-de-campagne-le-silence-epais-des-ecolos-sur-le-centre-routier-122746582.html

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Une secrétaire d'Etat pour dire que le centre municipal de santé est une idée formidable !
Le promoteur providentiel du bâtiment Gifi vu sur M6 en juin 2014 est en fait une... pelleteuse !
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M
Michelon
05/11/2016 16:46
Allez, on doit préparer le futur.<br /> Un centre routier sans chauffeurs alors ? <br /> <br /> http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/uber-livre-45-000-canettes-de-biere-avec-un-camion-sans-chauffeur-879705.html
Répondre
L
Lol
06/11/2016 00:02
Non, une Mairie avec son Maire "présent", et de ses compétences sur l'écoute de ces citoyens Vierzonnais ,sur l'avenir de sa commune , cela ne serait pas un luxe mais un besoin!!.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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