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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Mieux vaut être une bonne nouvelle économique et une entreprise du CAC 40 à Vierzon

Publié par vierzonitude sur 9 Novembre 2016, 14:00pm

C'est frappant : dans son énoncé post-oui-ouiste où l'économie vierzonnaise est ultra-florissante, ripolinée par un égocentrisme communautaire, le président de la communauté de communes a oublié de signaler les difficultés des transports Billy. Pourtant, explique la presse locale, "le tribunal de commerce a placé en redressement judiciaire l’entreprise de transports Billy, établie rue Albert-et-Paul-Thouvenin, à Vierzon, et aussi à Méreau. L’entreprise emploie 11 salariés. Sa situation sera réexaminée le 10 janvier 2017." C'est vrai que cela aurait fait tâche dans le satisfecit ouaté de la salle des conseils communautaires.
A Vierzon, on a l'art de chasser les mauvaises nouvelles pour ne faire apparaître que les bonnes. Une sorte de monarchie de l'optimisme qui consiste à cacher la réalité et à accuser les autres de la trahir en ne faisant que la montrer telle qu'elle est. C'est le président de la communauté de communes dans son discours, c'est le maire de Vierzon dans son édito. Ce n'est pas tant qu'il faille NE parler QUE des mauvaises nouvelles, mais il faut garder un équilibre. En règle générale, on fait des placards pour un commerce qui ouvre mais on entretient le silence quand un commerce ferme... Idem pour les entreprises : combien sont celles qui ont disparu sans un mot pour les salariés au chômage ?

Autre surprise de taille : alors que la communauté de communes se vante d'avoir baissé le prix du mètre carré de terrain vendu à Véolia (et à Picasotf mais dans une bien moindre mesure), on s'aperçoit que les gens qui investissement vraiment à Vierzon, eux, sont épargnés de cette générosité. Par exemple, Olivier Rivet qui a racheté des bâtiments industriels aux Forges pour 100.000 euros, semble ne pas avoir bénéficié d'une quelconque ristourne. Pourtant, il investit en rachetant des containers, au passage il fait travailler le groupe Combronde, installé par la communauté de communes à grands renforts d'argent public. Mais la communauté de communes et la Société d'économie mixte n'ont pas indiqué avoir fait une petite fleur sur le prix des locaux. La champignonnière devrait employer quarante personnes (à mi-temps), elle va occuper des locaux restés très longtemps vides aux Forges. A Vierzon, il vaut mieux être une entreprise du CAC 40 qu'un particulier pour avoir droit à un rabais sur le prix du mètre carré.

Evidemment, Méreau ne fait pas partie de la communauté de communes de Vierzon. Mais, pourtant, là-bas, le long de l'ancienne nationale 20, l'ex-hôtel Le Sologne, longtemps resté vide, a trouvé un investisseur (le même que la champignonnière) pour refaire entièrement l'hôtel appelé aujourd'hui La Mire. Et même que l'établissement va s'agrandir en créant de nouvelels chambres. "On veut acheter un bus touristique de cinquante-cinq personnes aux couleurs vives de la Mire, cela correspond à une demande des clients de vouloir aller à Sancerre par exemple. Donc il faut autant de nuitées", explique naturellement le patron." Cet hôtel a ouvert sans argent public, contrairement à d'autres hôtels sur le territoire communautaire. C'est marrant mais cette vitalité-là n'a pas trouvé de place dans le discours du président de la communauté de communes. Normal, ce n'était pas de son fait. Les emplois annoncés non plus mais c'est toujours facile d'y croire.

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