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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Pour l'opposition, la sécurité est un sujet tabou pour la majorité municipale

Publié par vierzonitude sur 3 Décembre 2016, 08:00am

Un couple de personnes âgées agressé en haut de la rue Joffre - Vierzonitude

Un couple de personnes âgées agressé en haut de la rue Joffre - Vierzonitude

Samedi, vers 17 heures, un couple de personnes âgées de 68 et 70 ans, a dû trouver refuge à la pharmacie du Beffroi, rue Joffre, après avoir été agressé par un homme caché par une capuche ...

http://www.vierzonitude.fr/2016/11/un-couple-de-personnes-agees-agresse-en-haut-de-la-rue-joffre.html

Quand Vierzonitude secoue le cocotier, les fruits tombent... La preuve. Après un salutaire coup de gueule sur le silence pesant des élus après l'agression d'un couple de personnes âgées rue Joffre samedi et d'une femme de trente ans, rue Victor-Hugo lundi, l'opposition républicaine s'est fendue d'un communiqué. "Samedi 26 et lundi 28 novembre, deux agressions violentes ont eu lieu dans le centre-ville de Vierzon. Elles s’inscrivent dans un contexte sécuritaire particulièrement dégradé, comme le rappelle avec justesse Le Berry républicain, dans ses éditions du 28 et du 29 novembre."

Aussi, "l’opposition républicaine « Pour les Vierzonnais » apporte tout son soutien aux victimes, et ne doute pas que la police mette tout en œuvre pour retrouver les auteurs de ces agressions. Ils devront être punis avec toute la rigueur des lois, car nos concitoyens sont en attente de réponses fortes de la justice. Avec ces deux agressions en quelques jours, un cap a été franchi. Nos concitoyens ont peur. Ils désertent le centre-ville. Nos commerçants sont désespérés de se sentir abandonnés."

"Déjà, par un communiqué du 08 mars 2016, l’opposition républicaine « Pour les Vierzonnais » appelait la majorité municipale de Vierzon à réagir.
Qu’a-t-elle fait ? Pas grand-chose. La sécurité est un sujet tabou pour la majorité municipale communiste. Le Maire et sa majorité préfèrent se vanter, aux « Assises de la citoyenneté », de la requalification de l’îlot Brunet-Rollinat. Un projet dont on nous parle depuis des mois, dont on va nous parler pendant des années, et qui ne résoudra aucun des problèmes du quotidien de nos concitoyens…

"Pourtant, des solutions existent pour lutter frontalement contre la délinquance et l’insécurité. Notre groupe les a déjà présentées. Elles font leurs preuves dans d’autres villes. Nous sommes prêts à les mettre en œuvre. Les Vierzonnais doivent se rendre à l’évidence : la municipalité communiste refuse d’aborder ces problèmes. A chacun d’en tirer les conséquences."

Une femme agressée rue Victor-Hugo après des personnes âgées rue Joffre - Vierzonitude

Une femme agressée rue Victor-Hugo après des personnes âgées rue Joffre - Vierzonitude

Là, ça devient grave. Après l'agression d'un couple de personnes âgées, rue Joffre, samedi vers 17 heures, c'est " une femme de 24 ans (qui) a été agressée et volée par un homme armé d'un...

http://www.vierzonitude.fr/2016/11/une-femme-agressee-rue-victor-hugo-apres-des-personnes-agees-rue-joffre.html

Silence : 1; compassion : 0 - Vierzonitude

Silence : 1; compassion : 0 - Vierzonitude

On s'en doutait mais il vaut mieux le voir de nos yeux vus : comme prévu, un silence assourdissant fait suite à l'agression d'un couple de personnes âgées rue Joffre, samedi après-midi. Ne par...

http://www.vierzonitude.fr/2016/11/silence-1-compassion-0.html

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Un appartement en feu rue de la Gaucherie
Si les gens se font agresser dans les rues de Vierzon, c'est de leur faute !
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Q
QUENTIN
03/12/2016 13:50
La campagne électorale est lancée, quant aux résultats des uns ou des autres ... des gens "normaux". Tant que les vrais problèmes ne seront pas abordés et en particulier peser sur les employeurs pour que chacun travaille avec un pouvoir d'achat correct et des horaires réduits (et non 39 ou 48h par semaine) qui permette le partage du travail, au lieu de les engraisser à coup de déduction, paradis fiscaux, et autres aides
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M
Marcel
03/12/2016 08:44
Je suis surpris qu'on ne reparle pas davantage du coup de feu tiré dans vitrine d'un bar à chicha…<br /> C'est pourtant un fait grave.
Répondre
V
vierzonitude
03/12/2016 10:02
Exact<br />

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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