Bien sûr, la crotte de chien est une matière universelle. Et il n'y en a pas moins, ni plus, à Vierzon qu'ailleurs. Sauf que le problème est suffisamment récurent pour que le maire de Vierzon se saisisse de la chose, en pleine réunion de quartier, lit-on dans la presse locale.
" Il y a un travail important à faire et on devrait mettre une amende, mais encore faut-il être là au bon moment ". Dit avec humour, ça passe mieux, parce qu'être là au bon moment, signifie d'être au cul des chiens et la police municipale a d'autres chats à fouetter.
Pourtant, les crottes de chien sur les trottoirs vierzonnais deviennent une vraie plaie. Surtout quand ce sont de gros calibres, le moule en devient indécent. Rue Joffre, notamment, on a vu la semaine dernière, des étrons canins qui n'avaient rien à envier à des envies de poneys ! Et c'est rebutant, déjà que la rue Joffre n'est pas accueillante mais en plus s'il y a des obstacles à la bonne marche des piétons.
Mais il n'y a que celles et ceux qui arpentent les trottoirs vierzonnais pour s'apercevoir de l'importance du sujet. Et de sa nocivité. Evidemment, ce sont les maîtres des chiens qui, en premier lieu, sont de fieffés crados. Car soit ils éduquent leurs toutous à ne pas faire n'importe où, soit ils ramassent l'objet du délit. Y-a-t-il suffisamment de sacs à crottes dans la ville ? Sont-ils réapprovisionnés régulièrement ?
La mairie doit-elle instaurer un P.V à crottes pour calmer les ardeurs ? On rigole mais regarder les crottoirs et vous verrez qu'en plus de nos problèmes irrésolus, nous n'avons pas besoin de rajouter des obstacles facilement franchissables. Vous pariez qu'aux prochaines assises de la citoyenneté en 2019, on en reparlera encore ?