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Vierzonitude

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Vierzon n'envisage toujours d'armer sa police municipale, Saint-Amand le fera

Publié par vierzonitude sur 14 Novembre 2016, 15:17pm

Vierzon n'envisage toujours d'armer sa police municipale, Saint-Amand le fera

"Chacun des 4 policiers municipaux de la ville vont recevoir un pistolet. La mairie a également commandé 2 tasers. Et les effectifs de la police municipale vont augmenter d'ici la fin du mandat. ​​​​​" France Bleu parle de Saint-Amand-MOntrond... Calmons-nous ! A Vierzon, les neufs policiers municipaux n'ont pas d'arme. Une municipalité de gauche qui se respecte ne donne pas d'arme à ses policiers municipaux. Pourtant, dans le Cher, Vierzon va bientôt faire figure d'exception avec... Mehun-sur-Yèvre, les deux seules communes dont les policiers municipaux ne sont pas armés. 
A Aubigny-sur-Nère, les trois policiers municipaux ont un pistolet 7.65 mm et bombe lacrymogène. A Bourges, les 27 policiers municipaux auront, à l'horizon 2017 pistolets et tasers. A Saint-Amand-Montrond, les quatre policiers municipaux auront leurs flingues en janvier 2017 Bientôt, à l'horizon 2017 avec des tasers. A Vierzon, rien n'est prévu. C'est vrai que les trois villes du Cher qui ont armé ou armeront les policiers municipaux sont des villes de droite. Il faut bien se distinguer. Mais là où on marche sur la tête, c'est que Saint-Amand-Montrond, ville de 11.000 habitants aura bientôt plus de policiers municipaux que Vierzon, ville de 27.000 habitants.

INFOGRAPHIE Les policiers municipaux de Saint-Amand, arme à la ceinture dès janvier

INFOGRAPHIE Les policiers municipaux de Saint-Amand, arme à la ceinture dès janvier

Chacun des 4 policiers municipaux de la ville vont recevoir un pistolet. La mairie a également commandé 2 tasers. Et les effectifs de la police municipale vont augmenter d'ici la fin du mandat. L...

https://www.francebleu.fr/infos/politique/infographie-les-policiers-municipaux-de-saint-amand-arme-la-ceinture-des-janvier-1478892359

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C
Cereus Maximus
15/11/2016 10:10
Il y aurait peut-être un exemple à suivre chez les britanniques : celui des volontaires non rémunérés appelés constables. Ils peuvent pallier partiellement le manque d'effectifs des polices nationales et municipales dont ils seraient les supplétifs assignés à certaines missions bien précises et encadrées.<br /> Maintenant, l'affiche de recrutement est pour le moins stupéfiante. Des policiers municipaux niveau CAP/BEP, i.e. non titulaires de ces minidiplômes, on reste sur le cul. Imaginons un instant qu'il leur faille rédiger un rapport circonstancié sur une affaire un peu complexe !!! Bref, ça ne sera pas facile pour tout le monde.<br /> Et des policiers nationaux niveau (...) bac + 2, ah ! Sur concours, cela pourrait signifier que seuls les meilleurs sont pris si ce ne sont pas les moins mauvais qui le sont. Dans tous les cas, et sans persifler, on peut avoir le plus souvent beaucoup de mal à attribuer un niveau aux fonctionnaires lorsqu'on a affaire à leurs services...
Répondre
C
Cereus Maximus
15/11/2016 16:32
Précision si besoin était, notamment pour nos amis britanniques installés dans la région : il s'agit des special constables, bénévoles avec certaines prérogatives de la police nationale. Il semble en effet important que tous ceux qui participent à la vie régionales s'expriment ici.
Q
QUENTIN
14/11/2016 15:42
Et au Royaume Uni, sauf l'Irlande du Nord, les policiers ne sont pas armés ; y a-t-il plus de problèmes ?
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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