Un lecteur de Vierzonitude nous écrit ceci : Effectivement, c'est magnifique. Tous les arbres ont été arrachés ainsi que les éclairages de style ancien. De la sorte, la rivière n'est plus bordée que par les rambardes rouillées et la nuit, l'éclairage n'est plus fourni que par les lampadaires des poteaux en ciment, côté opposé au cours d'eau, ce qui génère une nette baisse de luminosité. Normal en cette période de croissance de l'insécurité vierzonnaise, autant tout faire pour l'accentuer encore un peu.
Cela permettra peut-être de déplacer la zone de non-droit de la rue piétonne vers le quai d'Yèvre, permettant d'assainir le centre ville. Et le summum du bon goût est obtenu par le coulage en machine d'un mur de protection en béton séparant ainsi l'ancienne route en deux, comme le terre-plein central des autoroutes. Vierzon se rapproche un peu plus du Havre, le quai d'Yèvre ressemblant maintenant aux canaux maritimes de la zone industrielle et portuaire de cette ville. Quand verrons-nous les navires super porte conteneurs arriver en face du parc des expositions ? Après le rail, le groupe Combronde va-t-il maintenant se tourner vers le maritime fluvial et promettre de créer 37 nouveaux emplois ?
Pour résumer, l'accès aux Parcs des expositions s'effectue, depuis le centre ville, par une autoroute à terre-plein central longeant un canal maritime industriel sans âme, sans personnalité, sans génie et vide de toute beauté quelconque. Le summum du mauvais goût, en somme, et avec l'argent public. Les instigateurs et les approbateurs de ce projet ne sont évidemment pas diplômés de l'Ecole des Beaux Arts ni de celle des Ponts et Chaussées et ne sont pas non plus les dignes descendants du Baron Haussmann.
Voir un tel investissement est consternant. Vierzonitude devrait enquêter pour savoir ce que pensent les riverains de ce cadeau de Noël. A leur place, je dirais qu'il s'agit du pire Noël de ma vie. Mais comme ils ne semblent pas réagir, peut-être sont-il satisfaits ? Il parait que tous les goûts sont dans la nature.