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Vierzonitude

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La jeune musicienne vierzonnaise Emma en Argentine !

Publié par vierzonitude sur 27 Mai 2017, 10:03am

La jeune musicienne vierzonnaise Emma en Argentine !

La jeune Vierzonnaise, Emma Cavoué, 13 ans, joueuse de flûte traversière, avait été sélectionnée pour partir en Argentine, du 20 au 31 mai, avec l'association Petites Mains Symphoniques pour représenter la France lors d'un festival de musique où seuls des enfants jouent, le Festival International d'Igazu. Sa maman le confirme  :  "elle vit un truc de fou". Elle revient mardi.

Un récent article, dans la presse locale, expliquait ceci : " Elle vient d'intégrer l'orchestre des Petites mains symphoniques, association dont le but est de mettre l'excellence dans la musique à portée de tous les enfants, recrutés sur concours. Emma avait déjà tenté celui-ci, il y a quatre ans, sans succès. « Elle a des aptitudes », note modestement sa professeure au conservatoire, Frédérique Senée. En fait, Emma est très douée, et cela s'entend immédiatement. Quand elle pose ses lèvres sur l'embouchure de l'instrument, les notes semblent s'envoler. « Son grand atout, c'est de ne pas se mettre de frein, de ne pas avoir le trac, elle y va, et elle a déjà une qualité de son rare à son âge, très mature », confie l'enseignante."

 

La jeune musicienne vierzonnaise Emma en Argentine !
Petites Mains Symphoniques

Petites Mains Symphoniques

Épisode 4 : les auditions - La France a un incroyable talent Une ovation ! Voilà ce qu'ont reçu les membres du groupe Les Petites Mains Symphoniques à l'issue de leur prestation. Âgés de 6 à...

http://www.petitesmainssymphoniques.com/

Sois jeune et exprime-toi (11) - Élève musicienne, elle est entrée à l'orchestre des Petites mains symphoniques

Sois jeune et exprime-toi (11) - Élève musicienne, elle est entrée à l'orchestre des Petites mains symphoniques

Emma ne sait pas vraiment dire pourquoi elle aime jouer de la flûte traversière. " J'aime le son ", avoue tout simplement la jeune fille de 13 ans, aux longs cheveux châtains et l'air un peu timide

http://www.leberry.fr/vierzon/education/2016/11/21/eleve-musicienne-elle-est-entree-a-lorchestre-des-petites-mains-symphoniques_12161353.html

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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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