Ce samedi matin, un journaliste pour un magazine était à Vierzon pour enquêter sur la crise du commerce. Il est tombé là-dessus (voir photo), dans une rue que nous nommerons pas, tellement s'y concentrent tous les maux de cette ville. On peut dire que ce blog ne fait que forcir le trait négatif de Vierzon, que ce blog ne fait que parler des choses qui ne vont pas, on en passe et des meilleurs. N'empêche que ce journaliste a vu la triste réalité de cette rue et de cette ville. Une réalité que d'aucuns ne veulent pas voir, car en la voyant pas, ils sont persuadés qu'elle n'existe pas. Toujours est-il que ces poubelles, là, au bord de la rue, un samedi matin, dans une rue qui, théoriquement, devrait regorger de monde était déserte, ces poubelles-là ont frappé l'esprit du journaliste. Car une rue peut avoir des problèmes de vacance commerciale, une ville aussi peut avoir ce genre de problème, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut en rajouter en salopant une réalité déjà bien entamée. Alors, les oui-ouistes peuvent râler dans leur coin, ils peuvent accuser les autres de la cécité volontaire dont ils souffrent, le journaliste en question a touché du doigt une réalité qui est justement la plaie de cette ville : le jenfoutisme. Terrible maladie qui attaque les artères jusqu'aux plus petites rues et bouchent la vue de ce qui pourrait être beau mais qui ne l'est pas, gâté par ce genre de réalités embarrassantes. Quand on ne veut pas s'en sortir, on s'enfonce et on enfonce les autres avec. On peut toujours accuser Vierzonitude de ce qu'on veut, la réalité, elle, est belle et bien vierzonnaise. Et avec ou sans ce blog, elle se répand partout.