Le dernier bulletin municipal daté de janvier et février 2017 est curieusement muet de la décision cruciale du maire de Vierzon, laisser sa place à quelqu'un d'autre. Curieusement, le bulletin municipal, à la solde de la majorité ne recense aucune ligne de ce genre, pas même un petit mot du maire de Vierzon qui expliquerait à ses concitoyens qu'il quitte son fauteuil de maire, qu'il est l'heure, après neuf ans, de céder la place et qu'il préfère le fauteuil de député à celui de maire. Pas une allusion, rien. Un déni de réalité qui est à l'image de Vierzon. Pourtant, la moindre des politesses, c'eut été de prendre du temps dans le bulletin municipal, pour expliquer la démarche personnelle du maire de Vierzon, préciser si, en cas de défaite aux législatives, il redeviendra maire ou ira faire carrière ailleurs, loin de cette ville qui l'a élu deux fois maire. Etrange procédé que de faire silence, mais est-ce étonnant ? Le silence règne sur la réalité commerciale, les faits divers, l'état de Vierzon. La réalité entre celle du terrain et celle du bulletin municipal est tellement énorme qu'elle en est risible. On nous annonce tout, dans ce magazine, y compris l'arrivée d'un nouveau site internet mais on oublie l'essentiel : le fait que le maire préfère une carrière de parlementaire à celle de maire. Et les Vierzoinnais qui ouvriront ce magazine se diront, pour les plus éclairés, qu'une fois encore, il y a le Vierzon fantasmé et le Vierzon réel. Celui que les élus refusent de décrire, sans doute par peur de leur propre impuissance.