Pas de bol ! Vierzon n'est pas sur la carte de France des centres-villes les plus dynamique. D'ailleurs, il y a un grand trou, au milieu de la carte publiée par les Echos. A croire qu'il n'y a aucun signe de vie. Bon, passer la plaisanterie, on se doute bien que Vierzon n'est pas les villes les plus dynamiques en matière de commerce, remarquez, Bourges non plus ! Est-ce que ça rassure ? Non !
"Y a-t-il une fatalité au déclin du commerce au coeur de nos cités ? Les coups de boutoir des centres commerciaux de périphérie, et leur efficace recette du « retailtainment » qui les transforme peu à peu en parc de loisirs, auront-ils raison des boutiques et commerces de proximité ? Les sites marchands sur Internet achèveront-ils de mettre au rayon des souvenirs nostalgiques la gouaille du vendeur ?", s'interrogent Les Echos.
"Pour Procos, organisation qui fédère 260 enseignes, c'est trois fois non. Et il ne s'agit pas pour lui d'adopter la méthode Coué. La Fédération du commerce spécialisé sait bien, grâce à sa base de données unique en France, que le taux moyen de la vacance commerciale en centre-ville est passé de 7,2 % en 2012 à 9,5 % en 2015, c'est-à-dire que près d'un magasin sur dix y est vide. Pis, explique Procos dans son premier palmarès des centres-villes commerçants - publié ce mardi et dont « Les Echos » ont eu la primeur -, « près de la moitié des centres-villes observés ont un taux de vacance supérieur à 10 % », limite symbolique considérée comme critique. « On en comptait seulement 1 sur 10 en 2001 », rappelle Procos".
Et devinez quoi ? "Il ne s'agit donc pas de nier l'évidence, mais de considérer que « des solutions viables existent, pour peu que les bonnes décisions soient prises en respectant l'ensemble des acteurs engagés », explique aux « Echos » François Feijoo, président de Procos et par ailleurs PDG du pôle Eram, Texto et Staggy au sein du groupe Eram." Il existe des solutions. A Vierzon, une chose est sûre, on ne les a pas encore trouvés.
Pour Europe 1 : "Les maires ont souvent fait bien des efforts pour embellir, pour animer leur centre-ville, mais ils ont négligé la question de la mobilité avec peu ou pas de transport public, des parkings payant qui sont souvent compliqués, en sous-sol.
Résultat, les centre-villes sont désertés.
Car la spécificité de ces villes moyennes, c'est que les familles aisées comme on dit n'habite pas en centre-ville, elles habitent en périphérie. Et donc, si c'est compliqué, d'accéder au centre-ville, pour les courses usuelles, on va au centre commercial.
Résultat, les centre-villes se paupérisent avec même des conséquences politiques. Car cette désertification participe au sentiment d'abandon. Les commerces ferment, les services publics s'en vont, il y a moins de passage, moins de lumière et plus d'insécurité. C'est le déclassement.
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Commerce : le palmarès des villes les plus dynamiques
Il y a encore une quinzaine de jours, à l'occasion du lancement des soldes d'hiver, des reportages télévisés pointaient par l'image le désert commercial gagnant du terrain dans des centres-vil...
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Centre-ville : une désertification qui s'aggrave
Chronique Le zoom éco par Axel DE TARLÉ diffusée le 24/01/2017 08:12 pendant La matinale d'Europe 1 : Selon les chiffres de la fédération pour l'Urbanisme, les villes moyennes voient leur ...
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