"Au bout d'un moment, je ne peux plus tout entendre. On ne banalise pas la violence. Des commissions existent, avec différents partenaires. Il y a un accompagnement des jeunes. Parfois, avec certains, on va en arrière, mais il y a aussi des avancées !" Cette déclaration fracassante est signée de la première adjointe socialiste, Marie-Hélène Bodin. Et après cela, on se demande si l'on peut être tout à fait rassuré... D'abord, personne n'a dit que la ville de Vierzon et ses élus banalisaient la violence. Les politiques se contentent juste de la mettre sous le tapis. A l'image du maire qui la reconnaît ouvertement dans une lettre adressée au procureur mais qui la minimise dans la presse.
Ensuite, les commissions en question, ça ne parle à personne. C'est de la bureaucratie. Et la délinquance, à Vierzon, ne se limite pas uniquement aux jeunes. La délinquance est multiforme, et dans certains cas, il ne s'agit pas que de jeunes gens. Ramener la délinquance à cette seule occurrence, c'est en quelque sorte minimiser ce qui se passe à Vierzon. En tout cas, les commissions semblent ne pas être si efficaces que ça. "Parfois, avec certains, on va en arrière, mais il y a aussi des avancées !" Quel aveu !