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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Dans le Figaro, Vierzon, 27.000 habitants, 237 cambriolages en 2016 : le ras-le-bol de la population

Publié par vierzonitude sur 2 Février 2017, 22:01pm

«Ce n'est pas l'image de la ville bien tranquille avec les petits vieux qui boivent un café sur la place!, tranche le sous-préfet, Patrick Vautier. Si on met bout à bout chaque fait, on peut dire qu'on est dans une ville qui n'est pas sûre».

Dans le Figaro, Vierzon, 27.000 habitants, 237 cambriolages en 2016 : le ras-le-bol de la population

Dans le cadre de son enquête Les colères françaises, une journaliste et un photographe du Figaro sont venus à Vierzon la semaine dernière. L'article sort dans le Figaro du vendredi 3 février. Et ce jeudi soir sur le site du quotidien. On peut y lire ceci : " C'est une petite bourgade de 27.000 habitants, le long du Cher. Des ruelles bordées de jolies maisons à colombages. Paisibles? Pas vraiment, à en croire les rares passants qui pressent le pas dès la tombée de la nuit. «Si vous saviez tout ce qu'il se passe ici et qu'on nous cache!, soupire une vieille dame en traînant son caddie. On se croirait presque à Chicago!». Agression d'une retraitée au cimetière, agression de personnes âgées rue Joffre, agression d'une jeune femme au couteau rue Victor-Hugo, agression d'un homme à son domicile rue Gambon, sans parler des violences récurrentes à l'hôpital, ces dernières semaines ont été particulièrement éprouvantes.

«C'est surtout des incivilités», plaide le maire, le communiste Nicolas Sansu.

«Si vous saviez tout ce qu'il se passe ici et qu'on nous cache!, soupire une vieille dame en traînant son caddie. On se croirait presque à Chicago ! »

 

Vierzon, 27.000 habitants, 237 cambriolages en 2016 : le ras-le-bol de la population

Vierzon, 27.000 habitants, 237 cambriolages en 2016 : le ras-le-bol de la population

LES COLÈRES FRANÇAISES (5/6) - Cette petite ville du Cher est confrontée, comme beaucoup d'autres à une insécurité croissante. Nous sommes allés à la rencontre de ses habitants. C'est une p...

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/02/02/01016-20170202ARTFIG00300-vierzon-27000-habitants-237-cambriolages-en-2016-le-ras-le-bol-de-la-population.php

À Vierzon, cette petite insécurité qui empoisonne le quotidien

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Pour le sous-préfet, Vierzon n'est pas sûre
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M
Mamzelle
12/02/2017 15:03
Apres plus de 35 ans dans cette ville, je ne m'y sentais plus en securite cest pourquoi j'en suis partie. <br /> Vu le Maire que nous avons depuis quelques années ce n'est pas prés de changer.
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C
Captainsky
03/02/2017 09:04
Bien sur c'est Chicago faites un tour aux États Unis et vous verrez ce que s'est la peur et la vrai délinquance vous me faites rire avec vos préjugé 32 feux de poubelles au lieu de 12 l'année précédente ... Il est vrai que dans les autres villes il n'y a pas de délinquance et d'incivilité vous êtes qu'une bande de personne inculte et des moutons de BFM tv qui écoutent et ne croient que le télé qui fait le jeu du FN et de LR maintenant dites moi dans les commentaires et où là personne qui gère ce site qui a été agressé au couteau tabassé ou cambriolé .... Bande de facho sans culture et qui déteste son prochain
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C
Cassandre
04/02/2017 20:01
Cher Capitainsky , <br /> facile de traiter les autres de facho sans voir la poutre qui est dans son oeil.<br /> En deux ans et demis de vierzon ça a ete pour ma part un cauchemard. 10 menaces de mort , insulté quasi tout les jours, et une tentative de décapitation échapé inextrémice grace à mes réflexes avec une main cassé et 33 jours itt. J ai vecu plus de vingt ans dans le 93 et je n ai jamais vecu ça. Je ne suis ni un mouton, ni un inculte, ni un demeuré et je ne deteste aucunement mon prochain. Je n est pas de télé et n est aucune affinitée avec des parti politique ce qui visiblement n est pas votre cas. Ceci dit , faut arreter un peut avec la post vérité, ça suffi de parler à l envers comme un politichien avec sa langue de bois du tout le monde il est beau , tout le monde il est gentil , faut arreter de prendre les cons pour des gens une bonne fois pour toute et arreter de fumer la moquette. À bon entendeur
A
ahahahah!
03/02/2017 01:56
des incivilités!!! oh le joli mot pudique et pseudo sociologique et intellectuel pour dire que le vol et l'agression et la menace ne sont que de faibles marques de manque d'éducation!, on se moque de nous!
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J
Jag
02/02/2017 22:11
Tout va bien m'sieur le Marquis Sansu, tout va bien ....mais quand même...
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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