Comment sincèrement accorder du crédit à des élus qui se disent des élus de proximité, du terroir même, quand on voit de quelle façon ils mènent leur propre barque sans se soucier de l'intérêt général. Le plus mauvais exemple est en train de se former juste à côté de Vierzon : la communauté de communes des Terres d'Yèvre c'est-à-dire Mehun-sur-Yèvre se rapproche et plus que ça même de la communauté de communes Val de Cher et d'Arnon, c'est-à-dire Lury-sur-Arnon et... Méreau ! Méreau dont la commune est imbriquée dans Vierzon comme Saint-Doulchard l'est dans Bourges ne fait pas partie de la même communauté de communes alors que le prolongement naturel de Vierzon c'est bien Méreau, comme l'est aussi Foëçy.
Qu'on arrête de nous raconter des bobards : il n'y a que la volonté politique pour rapprocher des territoires qui ont intérêt à être rassemblé. Que Méreau ne fasse pas partie de la même communauté de communes que Vierzon est une ineptie qui dépasse le cadre de la politique politicienne. Les élus, sur ce coup-là sont aussi irresponsables qu'ils sont irréconciliables. La communauté de communes de Graçay s'est mariée à Vierzon et personne n'est capable, ou surtout, personne ne veut rapprocher Vierzon et Lury-sur-Arnon. Les grandes leçons des élus vierzonnais sur un rapprochement avec Bourges ne veut rien dire si sur le terrain, ils ne sont pas capables de réconcilier Vierzon et Méreau.
Imaginez un instant que Saint-Doulchard fasse partie d'une autre communauté de communes que celle de Bourges ? Autant, les intérêts avec Graçay sont purement politiques, autant les désintérêts avec Méreau le sont aussi. Si les élus le voulaient, il y a longtemps que Méreau et sa communauté de communes serait mariée avec Vierzon. Quand l'une des communauté de communes compte un député et l'autre un sénateur, il est facile de faire remonter le bon sens territorial dans les plus hautes sphères.
Or, nous butons là sur des désacords purement politiques, tout ce qu'il ne faut justement pas faire pour éviter que les habitants des territoires concernés soient pris en otage. D'un côté, Vierzon veut imposer sa suprématie politique sans réfléchir, de l'autre, la communauté de communes de Lury refuse de mettre un pied dans les pas de la gauche vierzonnaise. Voilà où nous en sommes. Et ça ne dérange personne. Remarquez, qui cela dérangerait quand on voit que des élus vierzonnais habitent Méreau, votent les taxes locales à Vierzon et paient leurs impôts à Méreau. C'est valable pour des élus mais pour d'autres aussi. Alors, forcément, rapprocher Méreau de Vierzon, ce n'est pas pressé.
Dommage, parce que l'on perd du temps à l'heure où les communes ne peuvent plus agir seules mais regroupés dans des communautés d'intérêt. Pas d'intérêt politique, on s'en fout de leur politique qui met à genoux des territoires entiers, qui va à l'encontre des logiques de territoires parce que ni les uns, ni les autres, ne veulent céder un pouce de leur pouvoir. Alors, on nous bassine que la communauté de communes de Vierzon va sans doute s'élargir avec celle de la forêt. Alors que nous avons des frontières communes avec Méreau, une rue même, le Chemin blanc, coupé en deux par une ligne imaginaire (d'un côté Méreau, de l'autre Vierzon) et que les élus sont incapables de trouver un compromis valable. Pour des raisons de couleur politique. Les élus sont irresponsables.