Il y a deux Vierzon : celui de l'urbanité en sale état et celui de l'eau, où les reflets donnent à cette ville, ce que les gens qui ne sont pas d'ici, apprécient le plus. Il y a de quoi se laisser surprendre. Vierzonitude s'est laissé guider par ses pas, loin des commerces fermés, ds rues désertes et du Forum république qui surplombe par sa mocheté, un souvenir de canal. Sous le soleil, ce Vierzon-là est magnifique. A part quelques détails et justement, ce sont les détails qui devraient faire le tout. Avec les aménagements du Canal à vélo, on espère vivement que les piétons seront gâtés. Car la visite vaut le coup : du square Lucien-Beaufrère à la limite de l'écluse, en revenant par le quai du bassin, il y a ici un potentiel qui n'est pas assez exploité.
Et pourtant, les gens s'y plaisent : l y avait plus de promeneurs dans le petit parc au bout du square que de gens en ville... Alors oui, ce côté-ci de Vierzon est la petite perle qu'on a intérêt à montrer pour séduire ceux qui viennent et s'y perdent. Mais en revenant pas à pas vers le Forum république, en reprenant le cours de l'urbanité vierzonnaise, le charme précédent tombe à l'eau. On a du beau boulot pour relever la tête, mais on a aussi ce qu'il faut. Sauf que Vierzon ne peut pas être seulement deux rives au bord d'un canal. Mais, à défaut de se balader avec plaisir en ville, on peut suivre le cours du canal et se croire ailleurs. C'est quand on redescend que la chute fait mal. C'était notre rubrique, Vierzon côté verre à moitié plein.