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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


La mauvaise image de Vierzon, c'est d'abord la faute aux citoyens sans cervelle et sans éducation

Publié par vierzonitude sur 11 Mars 2017, 23:03pm

La mauvaise image de Vierzon, c'est d'abord la faute aux citoyens sans cervelle et sans éducation

Certains hurlent contre la mauvaise image de Vierzon. Mais pourquoi, au lieu de hurler contre ceux qui montrent cette image-là afin de mieux la combattre, ils ne hurlent pas contre ceux qui sont à l'origine d'une réalité qui écorne l'image de Vierzon ? comme cette photo prise par Fabrice Mandereau au Beffroi. Mais c'est la même chose sur certains trottoirs de la ville, excentrés, dont sans aucun intérêt à les balayer. C'est le cas des trottoirs de l'avenue Brisson et Vaillant jonchés de détritus, cartes de jeux à gratter, canettes, sacs plastiques. Mais pourquoi les Vierzonnais sont-ils aussi dégueulasses ? Et là, personne pour tourner une vidéo pédagogique pour expliquer le mal que peuvent faire ces gens-là ?

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C
Cereus Maximus
13/03/2017 10:14
Ce qui semble certain c'est que les stratèges de la gestion municipale n'ont toujours pas pris la mesure des réalités sociales de notre ville. Ou alors il faut expliquer clairement à la population comment doivent faire les personnes plus ou moins âgées et/ou isolées pour se défaire de leurs encombrants lourds et/ou volumineux (comme mentionné dans les commentaires qui précèdent) lorsqu'ils n'ont pas de moyens financiers ou relationnels suffisants pour faire appel à des tiers et ne sont pas pour autant éligibles à une assistance institutionnelle. Même type de problématique pour les déchets verts lignifiés...Là ne s'arrêtent pas les difficultés car nous savons tous qu'à Vierzon nombre de nos concitoyens circulent en vélos, cyclomoteurs ou voiturettes sans permis dans lesquelles on peut tout juste faire entrer 3 packs d'eau minérale. <br /> Maintenant, s'imaginer que la mesure Hidalgo serait transférable ici relève d'une pure chimère car on a toujours pas trouver comment tondre un oeuf. Le taux d'insolvabilité est tel dans le coin que même la régie municipale de l'eau renonce à recouvrer les factures impayées.
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A
Andrée
13/03/2017 07:31
Cala existe aussi à Moulins. Et les habitants du centre historique doivent rentrer leurs poubelles dès qu'elle est vide. <br /> Plutôt que de courir après la brindille de trop dans la poubelle marron la CDC ferait mieux de verbaliser ceux qui encombrent les trottoirs par leurs ordures. A l'angle du chemin des Rechignardes et de la rue Mozart, il y a un tas d'ordure ( carcasse de machine à laver ou autres etc.). Je n'ai pas d'appareil numérique sinon je vous aurai envoyé cette magnifique photo.<br /> Et devant le lycée Brisson pourquoi ne faire des photos et les afficher dans la cour?
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L
Les Amis de Jacques
12/03/2017 13:16
L'une des dernières décisions de Anne Hidalgo pour améliorer la propreté de Paris:<br /> <br /> "Dorénavant, des enquêteurs de la direction propreté, sécurité et protection (DPSP) se donneront le temps d'identifier les contrevenants pour les verbaliser et leur facturer les frais de nettoyage», précise la maire.
Répondre
L
Les Amis de Jacques
12/03/2017 10:45
Oui Vierzonitude, nous sommes entièrement solidaires avec vos publications répétées à ce sujet. Et nous tenons d'ailleurs à souligner qu'il faut vous en remercier, car personne d'autre ne le dénonce, ni la municipalité, ni la CDC. Pourtant, l’imminent PDG de la CDC sait très bien s’élever contre la dépose de quelques brindilles d’arbustes dans les conteneurs de ramassage en menaçant leurs auteurs de perquisitions, dans les dits conteneurs, par du personnel assermenté, suivies de sanctions en cas de récidive. Mais le PRU arrive pour tout changer, comme la tornade blanche de M. Propre, et il va rendre les cradingues de chez Crados propres, intelligents et aptes à vivre en société. Si, si, demandez à votre député-maire et à votre président de CDC. Grâce à eux, le Vierzon dégueulasse fera bientôt parti du patrimoine oublié de la ville. D'ailleurs, pour se féliciter de la disparition prochaine de tous les détritus autour du Lycée Brisson, ils leur ont tiré un beau feu d'artifice, il parait que ça va les rendre propres. Ah, s'ils n'étaient pas là, ces coupe-rubans, dans quel état de crasse serait Vierzon ! Grâce à eux, Vierzon est la ville la plus magnifique du monde. Et certains voudraient les voir échoir aux élections ? Allons donc. Ce n'est pas sérieux, ce serait irresponsable et surtout ingrat. Les pauvres, leur inaction ne mérite tout de même pas cela. Et puis ailleurs, c'est pire. Regardez à Naples où la mafia a la main mise sur les activités de traitement des ordures, ménagères et industrielles, les trois quarts du temps elles ne sont pas ramassées. En fait, Naples, c'est un Vierzon à plus grande échelle. Pour vos vacances, allez à Naples, vous ne serez pas dépaysés, ni pour les ordures dans les rues ni pour l’insécurité. Et n’oubliez pas de rapporter de belles photos à notre Office de Tourisme, et pourquoi pas une vidéo de 1 mn 43 s.
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H
H.G.
12/03/2017 08:56
Voici mon explication : Depuis la lumineuse idée de supprimer le ramassage des objets encombrants qui s'effectuait deux fois par ans, les gens ne se font plus chier et bazardent leurs vieux matelas et canapé quand ça leur chante. http://www.cc-vierzon.fr/environnement/les-encombrants/
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A
Allô !
13/03/2017 03:19
@ ça suffit ! Encore faut-il être au courant du coup de fil...
D
Daniel
12/03/2017 20:31
Ce n'est pas aussi rapide. J'ai essayé d'utiliser ce service au numéro que m’a donné un service municipal de Vierzon: VEOLIA Loiret encombrants – Tél : 02 48 70 91 40. Délai annoncé: 3 semaines et demies. J'ai donc découpé l'encombrant en morceaux et l'ai emporté en plusieurs voyages à la déchetterie. C'est sans doute ce qui est recherché avec un tel délai. Et pour pouvoir découper ainsi, il faut être outillé. Et en plus, il faut garder l'encombrant chez soi et ne le sortir dans la rue que la veille au soir de la date annoncée de passage car on nous précise bien, lors de l'appel téléphonique, qu'il est interdit de le laisser dans la rue. Comment font ceux qui habitent en appartement ? Comment font les femmes seules ou les personnes âgées pour le découper en plusieurs morceaux ? Et comment font ceux qui non pas de véhicule pour le transporter à la déchetterie ? Alors, effectivement ça suffit et il faut éviter de répondre n'importe quoi et éviter cette propagande de désinformation ! Et ce n'est pas la moitié d'une histoire, c'est une histoire entière réellement vécue ! La seule chose vraie est que le délai promis n'était pas de 3 mois. Mais pour certains, le service public de Vierzon est formidable encore et encore et encore ........... jusqu'au changement de municipalité. Voici comment certains viennent sur Vierzonitude, non pas pour faire le chauffeur de salle, mais pour faire le chauffeur de majorité municipale ou le noyauteur. Alors, oui, tout le monde ne fait pas comme moi. Ils s’en débarrassent de manière sauvage comme certains de mes voisins.
Ç
ça suffit !
12/03/2017 17:39
Faux! Arrêtez de raconter n'importe quoi pour justifier vos critiques non fondées! <br /> Aujourd'hui c'est plus simple : un coup de fil et vos encombrants sont enlevés quand vous en avez besoin... et pas 3 mois après au risque de louper la date ! mais c'est tellement plus simple que de raconter la moitié de l'histoire pour pouvoir critiquer encore et encore !
S
Simon
12/03/2017 08:12
Bonjour, c'est affligeant. Un petit retour dans le passé ne ferait pas de mal !<br /> [URL=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=305007affiche.jpg][IMG]http://img4.hostingpics.net/pics/305007affiche.jpg[/IMG][/URL]
Répondre
A
Allô !
12/03/2017 19:48
Encore faut-il être au courant du coup de fil...
J
Jag
11/03/2017 23:32
Il est plus simple de casser le thermomètre que faire baisser la température ....un bel aveu d'impuissance de nos responsables politiques .
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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