Il n'y a pas d'argent pour les serres ni pour le refuge animalier ni pour donner un coup de pouce à un commerce en danger ni pour balayer et entretenir la voirie, mais quelle débauche dans ce spectacle pyrotechnique ! Et devinez qui sponsorisent involontairement, ceux qui s'acquittent de leurs impôts, encore et encore et toujours et tout le temps. Voilà la finalité de nos chers communistes, faire flamber à leur guise l'argent des autres. Pour cela, ils sont très doués, mais malheureusement uniquement que pour cela ! Et pourtant Brisson n'est pas Polytechnique, ni Centrale, ni les Mines, ni les Ponts, ni les Arts et Métiers. Pas même un IUT. Il n'y a franchement pas de quoi se la péter ainsi. La petite fête est très bien pour les écoliers de ce Lycée, mais volatiliser tant d’euros à la gloire de son proviseur, copain et collègue politique de notre cher député-maire sortant et même sortant à vélo pour battre la campagne, non, merci. Il est impératif et urgent de nous choisir des gestionnaires professionnels à la tête de la ville et à la tête de la CDC, des vrais connaissant la valeur de l’argent et utilisant chaque euro à bon escient. Pour l’instant, ceux que nous avons ne sont que de petits joueurs de Monopoly incapables de gagner une quelconque compétition de ce jeu. On ne peut pas se promener à la campagne et en même temps gérer intelligemment Vierzon.
Jag, il s'agit de l'argent investi dans ce feu d'artifice. D'une manière ou d'une autre, il a été payé par le contribuable. Oui, je pousse un coup de gueule contre cela, car travailler énormément pour me faire taxer pour ce machin qui fait flamber dans l'atmosphère mes différentes contributions obligatoires, ça me fout les boules, surtout quand on nous dit qu'il n'y a plus d'argent pour le reste.<br />
Mais peut-être ne payez-vous pas d'impôts, auquel cas vous ne pouvez pas comprendre. Ce sont toujours ceux qui contribuent le moins qui moralisent le plus car tout leur est dû par les autres.
J
Jag
11/03/2017 14:58
Arrêtez de tout dénigrer sans réfléchir un instant plus loin que le bout de votre museau. Cette école fait partie de la tradition et de l'histoire de Vierzon qu'on ne met pas suffisamment en valeur. Et si vous ne connaissez pas, lisez l'histoire de l'ENP !<br />
Par cette école, c'est toute l'histoire industrielle de Vierzon qui est représentée. <br />
Il y a de très bons ouvrages sur notre histoire, mais faut-il encore savoir les lire. <br />
Ce n'est pas non plus l'école de la mairie, ni du PC !<br />
oui, c'est un coup de gueule, parfois, c'est nécessaire !!
C
Cereus Maximus
11/03/2017 11:23
Très juste mais ça sera bientôt réglé puisque il n'y aura un jour plus d'élève : pourquoi se lever tôt pour effectuer un travail difficile pas toujours bien rémunéré si vous êtes assuré de percevoir un revenu minimum sans bouger de votre lit.
Vierzon-sur-Mer
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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