Planquez-vous, la communauté de communes de Vierzon réfléchit à l'avenir du site de la Société-Française ! Il y a de quoi s'inquiéter quand on voit déjà ce qu'ils en ont fait et... pas fait ! Pour cela, il faut de l'argent beaucoup d'argent que la communauté de communes ne manquera pas de mendier auprès de l'Etat. Mais avant, il faut des idées et là... Que vont nous faire nos élus communautaires ? Quel sort vont-ils réserver à ce fabuleux patrimoine, vide depuis plus de vingt ans, objet de toutes les spéculations possibles, cible de promesses intenables, d'études sans lendemain. Que vont nous pondre nos joyeux politiciens à propos de cet endroit qui, mais ils ne le savent pas encore, est le seul capable de sauver la mise au centre-ville. Pour cela, il faut ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier et accepter de réfléchir.
L'erreur fondamentale est à attribuer à la municipalité de Jean Rousseau qui n'a pas su bâtir un projet pulriannuel sur ce site. L'idée de construire une salle de spectacle modulable, l'école de musique entre autres et pourquoi pas la médiathèque aurait permis de concentrer un maximum d'activités au même endroit. Mais bon... Les successeurs n'ont pas bons non plus loin de là. Un musée n'y pensons pas. Que vont-ils nous sortir ? une galerie marchande ? un jardin d'enfants ? Un musée du bowling ? Parce que le musée des tracteurs c'est mort. Une maison Jacques Brel, c'est une blague... Un musée du syndicalisme ? Finalement, ne faudrait-il pas raser ce bâtiment en fait et ne garder que la façade ? Ce serait original que la façade. Ca ne coûterait pas un sou. Et comme les pelleteuses seront en ville, autant en profiter. La municipalité rase gratis, profitons-en.
Mais Vierzonitude a une idée : pourquoi ne pas construire, en lien avec la plateforme multimodale du Vieux-Domaine et le futur pôle routier de la rocade nord, un musée du poids-lourd. C'est bon ça. En plein centre-ville. On met bien un parking de 150 places à côté de la forêt, on peut bien mettre un musée du poids-lourd en centre-ville. Avec des navettes entre le pôle routier de la rocade nord et le futur musée. Déjeuner au restaurant routier, visite du parking, du musée et de la plateforme Combronde. Achat de souvenirs : fuel en bouteille, parfum de gas-oil, odeurs d'échappement en spay. On pète les scores là.
Là-dessus, on allume un tracteur de la Société-Française dans une pièce close pour reconstituer l'air vicié de Paris et les ruraux pourront se croire à la capitale. L'investissement serait peu élevé, un peu de bitume, un peu de gomme, une cuve à gas-oil et le tour est joué. Bon, si la communauté de communes cherche des idées on est là surtout !