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Vierzonitude

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Hôpital : le projet d'une direction commune qui entretient le flou

Publié par vierzonitude sur 5 Avril 2017, 09:13am

Hôpital : le projet d'une direction commune qui entretient le flou

Si quelqu'un a compris quelque chose aux déclarations du directeur de l'hôpital, dans la presse locale, qu'il se fasse connaître. Donc on comprend, à peu près, que le directeur du centre hospitalier de Vierzon propose une direction commune avec l'hôpital de Bourges mais sans qu'il ne quitte son poste. On comprend aussi que cette décision est guidée par le déficit structurel de l'hôpital vierzonnais de 2,5 millions mais qui n'a pas connu l'hôpital de Vierzon en déficit depuis trente ans ? On comprend aussi que l'hôpital de la sous-préfecture du Cher peine à recruter es médecins spécialistes et qu'il est peut-être plus pratique de se rapprocher de l'ogre berruyer. Au moins, une fois sous son aile, l'établissement vierzonnais pourra peut-être bénéficier de ses bienfaits. Un hôpital qui soigne un hôpital, logique.

On comprend aussi, de la part ds syndicats, que ce rapprochement ne va pas se faire sans casse, mais pas d'illusion, avec un définit tel que le présente l'hôpital de Vierzon, difficile de ne rien sacrifier même si les élus crient à la sacro-sainte protection du service public. Le trou de l'hôpital n'a pas non plus empêché les élus de doter l'hôpital d'un IRM. Du côté de l'hôpital de Bourges, on refuse de commenter l'hypothèse d'une direction commune. Bref, on ne sait pas du tout ce qui se passe ! Le directeur vierzonnais explique que ça faciliterait la mise en place de coopérations mais ces coopérations doivent se faire depuis 20 ans, on entend toujours la même chanson sans aucun résultat ! Alors, si quelqu'un comprend...

La CFDT et FO craignent une seule direction pour les hôpitaux de Bourges et Vierzon - Vierzonitude

La CFDT et FO craignent une seule direction pour les hôpitaux de Bourges et Vierzon - Vierzonitude

Dans un tract intersyndical FO/CFDT, auquel la CGT a semble-t-il, refusé de participer, on peut lire ceci : "Non à la direction commune avec le centre hospitalier de Bourges". Les syndicats ...

http://www.vierzonitude.fr/la-cfdt-et-fo-craignent-une-seule-direction-pour-les-hopitaux-de-bourges-et-vierzon

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J
Jag
05/04/2017 15:24
C'est simple, le directeur cherche à garder son poste à Vierzon en mutualisant le trou de l'hôpital avec les bénéfices de celui de Bourges. En réalité, si on était dans le privé, ce directeur serait remplacé depuis longtemps...mais peut-on appliquer des critères économiques à un service public ...Je pense qu'on peut améliorer à condition de ne pas avoir de lunettes idéologiques déformantes..
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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