Evidemment, nous n'en parlerons pas afin d'éviter de nuire à l'image de la ville. Ou alors, vite, tournons une vidéo pour contrecarrer les nuisances de tels écrits dans la presse locale. Bien sûr, cela n'existe pas non plus. C'est pour ça que les deux dernières victimes, celle du passage à tabac place Gabriel Péri et qui se fait refaire le visage à Tours ainsi que l'octogénaire de Villages qui se fait réparer une hanche et un poignet fracturés à l'hôpital, attendent encore un mot, ne serait-ce qu'un mot de compassion. Mais comment avoir de la compassion pour des victimes de faits qui n'existent pas et donc de victimes totalement invisibles ? Chut allons...