Après un premier Programme de renouvellement urbain (PRU) réussi, qui a profondément transformé les quartiers Henri Sellier et du Colombier, la ville de Vierzon a été retenue pour un Nouveau ...
On ne comprend pas bien ce que les auteurs ont voulu faire dans ce projet :<br />
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il n’y a aucun parti qui se dégage clairement dans cette ébauche ; quelques arbres disséminés de ci de la ; une dizaine de places de stationnement qui donnent directement sur la rte nationale ( strictement interdit par la DDT) 2 plateformes vaguement minérales avec un bout de gazon qui encadre chacun des arbres ; au final un grand espace ouvert, indifférencié qui pourrait accueillir des spectacles et peut être le marché , mais visiblement ce n’est pas prévu pour ; la vue sur l’eau sera dégagée, encore heureux , mais c’était le principe même de cette opération foncière d’envergure , .le projet ressemble a s’y méprendre au fiasco déjà constaté place du marché au blé , encore une occasion ratée pour Vierzon ; <br />
ET ENCORE UNE FOIS DES PROJETS INDIGENTS QUI NOUS COUTENT TRES CHER<br />
on ne saisit pas bien l’enthousiasme de la municipalité qui s’emporte dans un lyrisme inapproprié pas plus que le silence assourdissant de l’ opposition constructive . <br />
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GUY LUX
Non justement la vue sur l'eau ne sera pas dégagée ! Je suis allé faire un tour derrière l'îlot pour voir qu'elle vue magnifique on aura, et franchement : nulle. L'eau du canal est trop loin, allez vérifier sur place, ne vous fiez pas à l'image aérienne. Bref, ce projet est une belle arnaque.
Je suis d'accord avec vous ce projet est nul comme toutes les créations de la gestion municipale...<br />
détruire !, c'est la seule chose qu'il arrivent à imaginer.<br />
Il y avait sans doute mieux pour cet immeuble historique de Vierzon, mais un hôtel ne serait pas rentable..un musée de l'histoire de la gestion communiste à Vierzon...ou alors un musée des pensées architecturales de la ville ...
A
ANNIE
24/05/2017 08:34
l'ancienne poste coupe la vue, mais peut être ne peut-on pas faire autrement ?
De telles sommes astronomiques pour cela. C'est certain, grâce à cette gabegie, les Vierzonnais vont vivre beaucoup mieux et vont devenir les citoyens les plus heureux du monde. Et puis les emplois et la sécurité vont revenir au galop. Pas étonnant que Mélanchon ait adressé un SMS à Pierre Laurent, premier secrétaire du PCF, en disant de ce parti: "Vous êtes la mort et le néant".<br />
L'avantage de ce projet qui vient se greffer aux autres projets inutiles mais aux dépenses pharaoniques est qu'il met en évidence qui écarter de la prochaine députation. Car c'est évident, il n'est plus possible de continuer ainsi dans des investissements colossaux qui n'apportent absolument rien aux Vierzonnais. Donc, ici aussi, appliquons la dégage.
que cela ne mérite pas tant d'explications ronflantes sur les "buissons musicaux" et les "belvédères" ... au final, c'est un gros parking de plus et c'est tout... où est le vert? le naturel? le beau?
Bof !<br />
Tout ça pour ça ....il semblerait qu'on échappe au terrain vague, mais pas au désert de bitume et de pavés !<br />
Ce sera sans doute un jour la "Place Sansu" du nom du démolisseur sans imagination.<br />
Qui va venir ici ? <br />
Pas un commerce à part la mairie ....ce n'est pas vraiment un commerce ...<br />
Sansu va peut-être créer un nouveau Bowling ?
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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