Croustillant. "C'est ahurissant qu'on ne permette pas aujourd'hui la représentation d'un groupe radical et d'un groupe socialiste au parlement", ose, dans la presse locale, le député sortant en difficulté, Nicolas Sansu. Mais, au fait, ce n'est pas un peu les électeurs qui décident, non ?
10 sur 44. Rien n'est perdu. Le député sortant arrive quand même en tête de 10 communes sur 44 dont Vierzon. Vierzon, la seule commune qu'il n'a arpenté ni à pied, ni à vélo. C'est un signe.
Croustillant (bis). Ce qui est frappant, c'est qu'à l'issue du second tour, en 2012, Nicolas Sansu élu avec 100% des voix après le retrait de la candidate socialiste ne s'était pas offusqué de ce score à la Soviétique. Normal, là, il avait gagné !
Habitude. La candidate socialiste, Agnès-Sinsoulier-Bigot nous refait le coup de 2012 : "La Fédération du Parti Socialiste du Cher appelle à voter pour le candidat de gauche le mieux placé. A ce titre, dans le cadre d’un accord départemental avec le Parti communiste français et dans le respect des valeurs républicaines de la gauche, aucune voix ne doit manquer à Nicolas Sansu et à Yann Galut pour maintenir des parlementaires portant la voix des citoyens de gauche face à la politique libérale d’Emmanuel Macron." Elle aurait du ne pas se présenter et appeler directement à voter pour le député sortant !
Question. "La seule question qui se pose est de savoir si les gens veulent 577 députés Macron et ne veulent plus de député de gauche dans le Cher", s'interroge le député sortant de Vierzon, dans la presse locale. Le premier tour des élections législatives lui a pourtant apporté la réponse...
Mauvais perdant. Voilà que la majorité absolue est une hérésie absolue... Surtout quand on n'y est pas. La gauche a beau jeu de balancer cette ineptie quand elle avait 300 députés socialistes à la dernière mandature... Dire qu'il y en a qui vont devoir aller vraiment travailler...
Mauvaise foi. "On a le droit d'avoir des contre-pouvoirs. C'est une question de démocratie", persiste dans la presse locale, le député sortant en ballottage défavorable. Ca fait trente ans que la circonscription Vierzon-Bourges est un contre-pouvoir. Et vu l'état de la circo et de la ville de Vierzon, on se dit qu'être dans la majorité plutôt qu'à côté, ce ne pourra pas être pire.
0,6%. Par contre, à Quinçy, le P.S a réalisé un score de 0,6%. Ah, ça remonte.
1%. On a 1% pour le P.S à Poisieux. Tout espoir est permis.
Bravo. A Limeux, le député sortant bat sa rivale d'En Marche d'une voix. A défaut d'être efficace pour la suite, c'est au moins encourageant.
Tout se perd. Méreau n'a pas placé la candidate LR Sophie Bertrand en tête mais... Nadia Essayan d'En marche ! Comme quoi les caméras de vidéosurveillance à Méreau n'ont pas permis de droitiser les votes.
Tout se perd (bis). Saint-Florent-sur-Cher, citadelle vermillon s'est donnée à la candidate d'En Marche !, reléguant le député sortant à la seconde place. Mais que va-t-on devenir !
Fidèles. Heureusement pour le député sortant, il y a des communes encore fidèles. Saint-Hilaire-de-Court offre deux fois plus de voix à Nicolas Sansu qu'à Nadia Essayan. A Saint-Georges-sur-la-Prée le député s'en sort mais avec seulement 14 voix d'avance. A Dampierre-en-Graçay, seulement trois et à Saint-Laurent, seulement une... Quelle poisse !
Pas de jaloux. Le candidat socialiste, communiste et de droite sont tous les trois devancés par des candidats En Marche ! Comme quoi les électeurs sont logiques avec eux-mêmes. Vous allez voir qu'en cas de défaite des trois ou de l'un ou deux des trois, ils vont nous sortir des arguments que justement les électeurs ne veulent plus entendre.