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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Mobilisons-nous pour la rue Joffre !

Publié par vierzonitude sur 26 Juin 2017, 11:19am

Au début de l'année 2015, Vierzonitude et une poignée de "non moutons" décidait de se mobiliser pour la rue Joffre. Nous avions mis sur une table, des gateaux, du café, dans la rue, histoire d'attirer les commerçants, les Vierzonnais et surtout les médias pour mettre le doigt sur le problème de la mort de la rue Joffre. Depuis de nouveaux commerces ont fermé, d'autres ont ouverte et ont fermé depuis. D'autres vont encore fermer...

De cette mobilisation, en avait découlé la volonté de créer un comité de défense de la rue Joffre qui s'avère là, plus que nécessaire. Et par extension, pourquoi pas un comité de défense des commerces de Vierzon...  Mais voilà. Il faut mo-bi-li-ser. Se réunir est  une bonne chose mais agir est encore mieux. Et il est plus que temps.

Les commerçants qui restent sont désabusés de l'image de la rue, de l'absence des Vierzonnais. Du coup, il est impératif de réagir. Le comité de défense de la rue Joffre et/ou des commerces de Vierzon peut être un groupe informel. L'idée est de parler de cette rue, positivement. Inventer des initiatives, faire revenir les Vierzonnais dans cette rue, inventer.

Face à l'inertie politique, le mouvement citoyen peut aider. Il suffit d'avoir des idées, de la volonté. Peser. Pourquoi cela ce serait-il pas possible; nous avions commencé. tous s'est délité faute de mobilisation collective. Vierzonitude ouvre la boîte à idées. Et la boîte à volonté. L'idée est de relancer ce comité de défense de al rue Joffre à la rentrée. Comment ? A vous de nous le dire, de suggérer, de vous engager d'une façon ou d'un autre mais de ne pas rester les bras croisés. 

vierzonattitude@gmail.com

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P
Please2 Meatyou
28/06/2017 10:19
La rue Joffre s'ennorgueilli de posséder le Siège Social du plus "gros" promoteur de la ville et peut être même de france : france-loire ! .... Mais,....... que demandez vous de plus ??????? (MDR !!!!)
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A
Athos
26/06/2017 18:54
Gardons plutôt la réalité décrite par les commerçants dans l'article du Berry qui se veut optimiste. <br /> <br /> Les commerçants vous demandent de ne plus ressasser sans fin le négatif, car ils considèrent que c'est mortifère pour leurs commerces. Pouvez-vous le comprendre ?<br /> <br /> Maintenant, nos élus ont parfois besoin d'être recadrés dans leur relation avec les commerçants, j'en conviens.<br /> <br /> La municipalité laisse par exemple des panneaux publicitaires à tous les coins de rues pour le parc Pinocchio. Les commerces de la rue Joffre, et plus globalement du centre ville, auraient bien besoin d'une publicité gratuite aussi ostentatoire.<br /> <br /> Les élus doivent être fermement interpellés sur ce sujet, directement par les commerçants, et pas seulement sur votre blog.
Répondre
V
vierzonitude
26/06/2017 20:44
Bien sûr, c'est Vierzonitude qui a créé les problèmes, qui a fait fuir les commerçants, qui a vidé la rue et qui ne sait pas s'occuper de ceux qui restent ! Leur réalité n'est pas celle des Vierzonnais, en effet, c'est pour cette raison qu'ils n'y vont plus !
A
Athos
26/06/2017 19:57
Avoir ressasser les problèmes de la rue Joffre ces dernières années leur a été toxique, c'est ce que disent les commerçants, c'est leur réalité.<br /> <br /> C'est facile pour vous, vous n'avez rien à perdre finalement en ne voulant pas écouter leur réalité.
V
vierzonitude
26/06/2017 19:12
Oui mais les incantations ne valent rien à côté de la réalité. Si les commerçants veulent que les gens reviennent, il faudra plus que leurs propres commerces restés ouverts. C'est gentil d'en appeler aux Vierzonnais, mais que demandent-ils aux élus ? Même pas de refaire la rue, même pas d'organiser un débat, ou quelque chose comme ça. On peut aussi dire que Vierzon n'a aucun problème, le dire c'est facile, la réalité est tout autre.
A
Athos
26/06/2017 16:38
Parfois en matière commerciale, il vaut mieux en effet enjoliver la réalité. Quand vous avez une voiture d'occasion à vendre, vous ne mettez pas que ses défauts dans l'annonce ?<br /> <br /> La base du commerce est de faire du buzz avec du positif alors que les journalistes font souvent le leur avec le négatif. <br /> <br /> L'article du Berry sur la rue Joffre se suffit à lui-même, pas la peine d'en faire des tonnes, histoire de vous mettre en valeur et de prendre la lumière…
Répondre
V
vierzonitude
26/06/2017 17:15
oui mais ça ne change rien à la réalité ! Allez vous promener rue Joffre et dites nous si vous avez envie d'y revenir. A moins que vous vouliez fair de la politique : mettre la réalité sous le tapis, ne pas parler des choses qui fâchent pour se faire réélire et ne rien faire !
A
Athos
26/06/2017 13:38
Pour la réputation de la rue Joffre, attirer les médias aura été une erreur.
Répondre
V
vierzonitude
26/06/2017 14:22
Oui mieux vaut cacher la réalité

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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