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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Nos élus vierzonnais sont aussi de tordants humoristes

Publié par vierzonitude sur 15 Juin 2017, 10:30am

Nos élus vierzonnais sont aussi de tordants humoristes

Quelle magnifique déclaration du maire-adjoint à la culture de Vierzon, repeint, au meeting de son candidat de maire préféré, mercredi soir, "ami fidèle". Frédéric Couturier nous alloue, à nous, citoyens, de seconde zone, aveuglés par le Macronisme, une maxime délicieuse : "la pensée unique ne doit pas être une fatalité". Recopiez cette phrase, faites-en votre catéchisme, punaisez-la au dessus de votre lit, de votre table, de votre bureau, accrochez-la à votre rétroviseur. Et quand vous avez un coup de mou, relisez-la et marrez-vous ! Parce que le seul argument de ce qui reste de l'électorat communiste, dans cette poche résistante du Vierzonnais, dernier étendard d'un monde politique en voie d'extinction, c'est de pester contre la majorité absolue, contre les pleins pouvoirs laissés à Emmanuel Macron (c'est écrit sur l'affiche du député sortant en ballottage défavorable).  

Mais ça fait trente ans ans (sauf une petite période de trois ans dans les années 1990) que le député de cette circonscription est dans l'opposition. Que Vierzon est dans l'opposition depuis 2008 et l'était depuis 1959 jusqu'à 1990. Que la communauté de communes est dans l'opposition. Que les conseillers départementaux sont dans l'opposition. Même dans un gouvernement socialiste, le député sortant, pourtant élu grâce au P.S qui en 2012 a retiré sa candidate pour le faire élire, a trouvé le moyen d'être un frondeur, vent debout contre le gouvernement socialiste afin de préparer les échéances qu'on connaît aujourd'hui, votant avec la droite pour renverser le gouvernement.

Frédéric Couturier nous assène une leçon destinée à ne pas tomber dans "la pensée unique". Neuf ans que nous y sommes dans la pensée unique. Des décennies que Vierzon s'y trouve plongée sans autre solution que d'attendre que le vent tourne. L'argument qui consiste à refuser que la seconde circonscription ne tombe aux mains de la députée En Marche, Nadia Essayan, ne tien pas. Ce qui compte, c'est de conserver la place, ne pas baisser le pont-levis pour qu'entre un autre parti que le parti communiste. Il faut tenir le siège, question de fierté politique. Gérer la pénurie pour faire croire à l'abondance.

La ville est communiste. Les deux cantons de Vierzon sont communistes. La communauté de communes est communiste. Le député est communiste. Les comités de quartier sont noyautés par des militants communistes. Et "l'ami fidèle" vient nous dire que "la pensée unique ne doit pas être une fatalité" ! C'est une blague, non ? Depuis 2008, Vierzon est une pensée unique, où les débats sont tronqués. On concerte la population pour la forme. Mais on sait très bien que la pensée unique de nos élus a déjà tout préparé. Le député sortant crie qu'il ne faut pas laisser les pleins pouvoirs à Emmanuel Macron, tout simplement parce qu'il sait que sa formation politique ne les aura jamais. D'autres élus de couleurs différentse le clament, haut et fort que la majorité absolue est dangereuse.

Quand le P.S avait toutes les régions sauf une, quand la droite avait tous les pouvoirs, qui s'en plaignaient ? Sûrement pas le P.C qui pouvait profiter de la manne en faisant élire des vice-président en remplir les caisses du parti. Sauf qu'aujourd'hui, les pleins pouvoirs vont appartenir ni à la gauche classique, ni à la droite classique. Et surtout, les législatives laminent les schémas traditionnels. Plus encore à Vierzon et dans la circonscription où la survie nationale du P.C est en jeu ! Mais pourquoi Vierzon payerait sans cesse le lourd tribut d'être dans l'opposition permanente pour satisfaire des plans de carrière et entretenir des permanents ? Regardez ce que donne la pensée unique à Vierzon. Une portion congrue aux socialistes qui, même piétinés, appellent quand même à voter pour ceux qui les méprisent. A défaut d'être profonde, cette maxime sortie d'un autre âge, est un grand moment d'humour politique. Quant à la fatalité, effectivement, il est temps que Vierzon y tourne le dos.

 

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L
Tiens... Quand c'est l'Assemblé qui était à gauche, la gauche l'ouvrait pas au contraire mais quand il s'agit d'un autre partie, ça pleure comme un gosse...<br /> <br /> La roue tourne quoi. C'est le peuple qui décide pour là, donc on se plie au peuple !
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