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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


C'est beau un futur parking de 104 places pour poids-lourds...

Publié par vierzonitude sur 6 Juillet 2017, 12:45pm

Photo communauté de communes

Photo communauté de communes

Wahou !!!! C'est beau un futur parking à camions, non ? Pendant qu'en ville, une pelleteuse démolit tout un pan de rue, au parc technologique de Sologne, le bitume recouvre un ancien pré pour accueillir des poids-lourds. C'est ça le modernisme vu par la communauté de communes : une palanquée de camions crachant du diesel à l'orée de la forêt ! Suivra le volet sécurisation du site (contrôle d'accès, système de paiement). Et en complément du restaurant en cours de construction, des services connexes au parking poids lourds sont prévus avec un contrôle technique, une station de lavage et une station service dédiée aux PL. Un pur bonheur.

Le parc technologique, un aimant à poids-lourds avec son corollaire, des chaussées plus vite usées, plus vite défoncées, plus de poids-lourds évidemment... Et une question simple : où passeront les camions qui, jadis, s'arrêtaient à la Grotte (le restaurant qui vient sur le parc technologique) à Vignoux ? Par quelles rues arriveront ces flots de poids-lourds jusqu'au nouveau restaurant ? Par la voie des airs ? Par une ligne de chemin de fer ? Après, on viendra encore dire que Vierzonitude râle tout le temps, qu'il ne comprend rien à la notion d'emplois etc. Et une question encore ? Où est l'étude de marché qui nous montre que ce genre d'équipements va marcher ? Est-ce la même société qui a réalisé aussi celui du bowling ? En tout cas, c'est vachement beau un futur parking de 104 places pour camions. Pour Noël, pas besoin de sapins, il y aura les phares en guise de bougies.

Ca y est, l'aire de stationnement des poids-lourds au parc technologique est vraiment lancé - Vierzonitude

Ca y est, l'aire de stationnement des poids-lourds au parc technologique est vraiment lancé - Vierzonitude

La communauté de communes a lancé un appel d'offres pour l'installation et la mise en service de matériel de contrôle d'accès pour une aire de stationnement poids lourds sur le parc technologi...

http://www.vierzonitude.fr/2017/04/ca-y-est-l-aire-de-stationnement-des-poids-lourds-au-parc-technologique-est-vraiment-lance.html

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La pelleteuse fait de la place rue Brunet !
Ah bon, il y a de l'insécurité à Vierzon ?
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M
Macaron
06/07/2017 14:50
Pas de panique ! Grâce à Nicolas Hulot, 2040 verra la fin des véhicules essence et diesel Il suffit de patienter 23 ans. Et en plus, avec tout ce qu’il préconise, ce sera la fin de l’économie française qui va complètement se gripper par rapport aux autres économies mondiales qui, elles, n’ont pas de Nicolas Hulot dans leur gouvernement. Il n’y aura donc plus rien à transporter, plus de camions. Le parking pourra retourner à la friche.<br /> <br /> Et d’après un article de « Challenges » :<br /> <br /> « Ironie du sort, les produits "Ushuaïa", qui font la fortune du ministre de la Transition écologique, ne sont pas particulièrement recommandables pour la planète. Au contraire. Comme le rappelle Le Canard Enchaîné, Greenpeace a placé en 2006 les produits de la marque Ushuaïa sur la "liste rouge" des produits chimiques dangereux. Il y a un mois, c'était le magazine "60 millions de consommateurs" qui épinglait trois produits de la marque, dont un gel douche contenant "un grand nombre de colorants susceptibles de provoquer des allergies" et un déodorant renfermant du benzyl salicylate, une substance soupçonnée d'être... un perturbateur endocrinien». (On ne sait pas ce que ce produit perturbe, mais s’il était capable de castrer chimiquement, ce serait dommageable pour l’accroissement démographique donc pour le financement des retraites, surtout avec la hausse à venir de 1,7 % de la CSG). <br /> <br /> Finalement, le parking pourra retrouver une nouvelle activité : en y plantant des décors en carton du type western spaghetti, on pourra y tourner : « IL ETAIT UNE FOIS LA MACRONIE ». La Vierzonnie héberge même la Dame qui y tiendra le rôle principal. Pour conclure, malgré ce qu’il y parait, ce parking est peut-être une excellente idée, une chance pour l’avenir de Vierzon. La CDC va donc pouvoir tendre une banderole : ICI, UN PRESIDENT DE CDC A LE GENIE D’INVESTIR POUR VOTRE AVENIR.
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A
Andrée
06/07/2017 14:22
Avez-vous une autre solution pour les livraisons ?<br /> Un triporteur ?
Répondre
V
vierzonitude
06/07/2017 16:04
Un parking de ce genre mais sur l'autoroute par exemple pas à côté de la forêt.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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